Auteur d'une fin de saison remarquable en 2017 - sa première année en MotoGP - avec quatre premières lignes lors des quatre dernières courses, le Français, deuxième sur la grille au Japon il y quinze jours et troisième en Australie la semaine dernière, est en passe de rééditer sa performance.
"Il faut profiter de cette deuxième place et espérer le podium", enjoint le pilote de l'équipe Tech3, satellite de Yamaha, qui n'est plus monté sur la boîte depuis le GP d'Espagne début mai.
Pour une première victoire française dans la catégorie reine de la vitesse moto depuis Régis Laconi en 1999, la quatrième seulement de l'Histoire, il faudra peut-être attendre encore, au vu de la concurrence.
Marquez, champion du monde 2018, s'est qualifié avec plus de 5/10 d'avance sur son premier poursuivant, à l'issue de qualifications retardées d'une heure par des pluies diluviennes.
Rossi, pilote le plus récompensé en Malaisie avec six victoires (2001, 2003, 2004, 2006, 2008 et 2010), est lui à la lutte pour la place de vice-champion du monde derrière l'Italien Andrea Dovizioso (Ducati), vainqueur des deux précédentes éditions et 5e sur la grille.
La Yamaha du "Docteur" semble sortir progressivement de ses turpitudes, comme l'a démontré le succès à Phillip Island dimanche dernier de son équipier espagnol Maverick Vinales, le premier pour la marque japonaise depuis 25 GP.
Départs avancés
Et si les qualifications, interrompues par la pluie après deux minutes, se sont tenues sur piste humide à la faveur d'une accalmie, la course devrait l'être sur le sec.
Les organisateurs ont en effet avancé de deux heures les départs dans les trois catégories.
Le MotoGP s'élancera donc à 13h00 locales (06h00 françaises/05h00 GMT) au lieu de 15h00, heure autour de laquelle se sont abattues les premières trombes d'eau.
En Moto3, la course partira à 10h00 (03h00/02h00) au lieu de 12h00 et en Moto2 à 11h20 (04h20/03h20) au lieu de 13h20.
Les deux dernières éditions du GP de Malaisie se sont déroulées sur piste humide. En 2012, l'épreuve avait été arrêtée après treize tours, les conditions ne cessant de se dégrader.
Dans les catégories inférieures, les qualifications ont pu se tenir à l'horaire prévu, avant que la pluie ne s'abatte sur les essais libres 4 du MotoGP.
Quartararo en première ligne
En Moto2, la pole est revenue à l'Espagnol Alex Marquez (Kalex) devant l'Italien Luca Marini (Kalex) et le Français Fabio Quartararo (Speed Up). Le petit frère de Marc avait déjà dominé chacune des trois séances d'essais.
L'Italien Francesco Bagnaia (Kalex), leader du Championnat du monde, s'élancera en sixième position devant son dauphin portugais Miguel Oliveira (KTM). Il dispose d'une deuxième chance d'être titré dimanche, s'il ne concède pas plus de onze points à son rival.
En Moto3, l'Espagnol Jorge Martin (Honda), en tête du classement des pilotes, a décroché sa dixième pole position cette saison devant son dauphin Marco Bezzecchi (KTM).
Celui qui compte douze et vingt points d'avance sur les Italiens Bezzecchi et Fabio Di Giannantonio (Honda), 13e sur la grille, joue une première balle de match ce week-end. Pour être couronné, il doit inscrire treize unités de plus que le premier et cinq de plus que le second.
Les deux polemen ont amélioré le record du circuit dans leurs catégories respectives.
Fin août, le Grand Prix de Grande-Bretagne avait été annulé en raison des intempéries, le nouveau revêtement de la piste drainant mal l'eau.
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