Voilà plusieurs semaines qu'un groupe d'automobilistes normands appelle, depuis le réseau social Facebook, à bloquer le périphérique de Caen (Calvados) le samedi 17 novembre 2018. Une manifestation pour protester contre la hausse du prix des carburants. Samedi 3 novembre 2018, plus de 40 000 personnes sont membres du groupe Facebook appelé "Les Automobilistes De Normandie En Colère !!!".
La Fédération des motards en colère soutient, mais n'organise pas
Mais le blocage verra-t-il vraiment le jour ? Ces automobilistes en colère ne sont pas, pour le moment, organisés dans un cadre légal et officiel. Aucune association ne les représente. La manifestation ne peut donc, légalement, pas avoir lieu. C'est ce qu'a rappelé le préfet du Calvados Laurent Fiscus, interrogé sur le sujet la semaine dernière.
Le 25 octobre dernier, dans un communiqué, la Fédération des motards en colère du Calvados a annoncé qu'elle soutient le mouvement de contestation qui vise à bloquer le périphérique, mais ne souhaite pas l'organiser.
À ce jour, plus de 40 000 internautes ont rejoint le groupe. Leur signe pour se reconnaître : un gilet jaune placé à l'avant de leurs voitures - Capture écran Facebook
Depuis, sur les réseaux sociaux, principal moyen de communication entre les automobilistes qui souhaitent se mobiliser le 17 novembre, les avis divergent. Faut-il poursuivre la lutte, sans accord préfectoral, ou tout simplement abandonner ? "En mai 1968, ils n'ont pas demandé au préfet s'il était d'accord", lance par exemple une internaute. "Il ne faut surtout pas organiser quoi que ce soit ! C'est contre la loi", tempère un autre. Ce samedi, les organisateurs sont toujours activement en recherche d'une association.
Que dit précisément la loi ?
Selon la loi, toute manifestation sur la voie publique doit être soumise à une déclaration préalable en mairie ou en préfecture au moins trois jours francs avant la date de la manifestation. En cas d'organisation d'une manifestation sur la voie publique sans déclaration ou interdite par les autorités, des peines pouvant aller jusqu'à 6 mois d'emprisonnement et 7 500 € d'amende peuvent être prononcées.
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La seule solution pour limiter la gabgie de pétrole pour les bagnoles et camions c'est le prix (come les cigarettes).
faut savoir si on veut tous crever du réchauffement climatique ou non.
Les cataclysmes dus à trop de bagnoles vont coûter beaucoup plus cher que les augmentations prévues par le gouvernement.
Par contre l'état doit proposer des voitures ou engins moins consommateurs.
Motos électriques ?