Rafid A., 38 ans, considéré comme le suspect Numéro 1 de ce meurtre, a été arrêté en milieu d'après midi par les policiers grecs à l'aéroport d'Athènes, après la diffusion d'un mandat d'arrêt international, selon le site.
Il a été placé en garde à vue et devrait être incarcéré dans l'attente de son extradition vers la France, toujours selon RTL/M6.
Quelque 400 personnes s'étaient rassemblées vendredi en début de soirée à Besançon pour un hommage à Razia, à l'initiative de l'association Solidarité Femme.
Logée depuis un an dans un appartement de cette association qui accompagne les femmes victimes de violences conjugales, Razia a été tuée de plusieurs coups de couteau au torse et au cou alors qu'elle revenait de ses courses.
Les coups ont entraîné sa mort par rupture de l'aorte, selon une source judiciaire.
Elle laisse trois enfants de 9, 12 et 16 ans, les deux plus jeunes faisant désormais l'objet d'un placement provisoire décidé par la justice.
Razia avait déposé sept plaintes contre son mari, trois à Marseille puis quatre à Besançon pour violences volontaires sur conjoint, violences aggravées et menaces de mort réitérées, selon l'association.
Après avoir demandé le divorce, elle avait obtenu en juillet une ordonnance de protection délivrée par un juge des affaires familiales, interdisant à son mari de l'approcher. Mais celui-ci est donc vraisemblablement parvenu à retrouver sa trace et à la rejoindre.
"Les enfants l'ont aperçu lors d'un trajet en bus et ils l'ont signalé à Razia. Ils étaient terrorisés et ne sont pas allés à l'école pendant 3 mois, de peur d'un rapt", selon la présidente de l'association Christine Perrot.
"Le passage de Razia dans notre association nous aura marqué à jamais par sa force, sa détermination, son courage, son sourire, son enthousiasme, sa volonté farouche de sauver sa vie et celle de ses enfants", a-t-elle souligné vendredi soir, lors du rassemblement.
Le parquet de Besançon avait lancé mercredi un appel à témoins pour retrouver cet Afghan de 38 ans, après son identification sur les images de caméras de vidéo surveillance.
En 2016, 123 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-compagnon en France, soit environ une tous les trois jours.
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