C'est l'Italien Fabio Fognini, 14e mondial, qui a l'honneur d'affronter le Suisse pour son grand retour dans la capitale, pour la première fois depuis trois ans - Roland-Garros et Masters 1000 de Paris confondus - en 8e de finale.
"Je sens que c'est mieux pour moi de jouer des matches plutôt que de rester à l'entraînement", avait expliqué lundi le N.3 mondial, une annonce très attendue car après son 9e titre dimanche chez lui à Bâle, sa participation à Bercy n'était pas forcément acquise.
Finalement, Federer a bien fait de faire le déplacement: grâce au forfait mercredi du Canadien Milos Raonic, le Suisse a bénéficié d'un jour de repos supplémentaire avant son entrée en lice.
Mais Federer, qui n'a remporté le tournoi parisien qu'en 2011, n'a pas affiché d'énormes ambitions jusque là. "C'est très compliqué de gagner cinq matches d'affilée, en cinq jours, dans un tournoi de ce calibre-là", d'autant plus "avec le retour de Nadal, et Djokovic tellement en forme", a-t-il estimé lors de son unique apparition devant la presse lundi.
Jeudi, ce n'est plus cinq, mais quatre matches que le Bâlois doit remporter pour soulever le trophée. Et l'obstacle Nadal n'en est plus un, l'Espagnol ayant renoncé mercredi pour une petite blessure aux abdominaux.
La menace Djokovic, elle, est bien présente. Le Serbe, assuré de retrouver lundi la place de N.1 mondial qu'il convoitait tant après le forfait du Majorquin, a d'ailleurs étrenné son nouveau rang par une qualification tranquille pour les quarts de finale.
"Improbable"
Le Bosnien Damir Dzumhur (52e), souffrant de douleurs lombaires, n'a pas fait long feu, abandonnant lorsqu'il était mené 6-1, 2-1.
Mais pas question pour "Nole" de s'enflammer après avoir retrouvé son trône tout juste deux ans après l'avoir quitté.
"Je suis naturellement très fier, mais je n'ai pas vraiment réfléchi à ça. (...) J'ai toujours cru en moi, mais c'était tellement improbable à l'époque vu mon classement (22e) et comment je jouais et me sentais sur le court. Je savais que je pouvais le faire et retrouver mon meilleur jeu. Mais cela a effectivement été rapide", a-t-il dit.
Djokovic ne savait même pas qu'il était seulement le second joueur à remonter en une saison d'une place hors du top 20 à celle de N.1 mondial. Ce qui l'intéresse plus que tout, c'est terminer l'année au sommet du classement mondial.
"Ce n'est pas encore tout à fait la fin de la saison. Rafa lutte avec ses blessures depuis l'US Open. Roger (Federer) est encore dans la course, Rafa aussi. Cela va dépendre de qui va jouer à Londres (au Masters)", a analysé le "Joker".
Avant cela, il cherchera à soulever un 5e trophée à Bercy, ce que personne n'a fait dans l'histoire du tournoi.
Pour cela, il faudra terrasser en quarts Marin Cilic, dernier homme à l'avoir battu dans l'AccorHotels Arena. Le Croate (7e mondial) a dominé Grigor Dimitrov en deux sets, 7-6 (7/5), 6-4, une victoire qui lui assure quasiment une place au Masters, avant la finale de la Coupe Davis (23-25 novembre).
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