La victime présumée, qui a conservé l'anonymat, affirme avoir rencontré Harvey Weinstein en septembre 2002 à New York, alors qu'elle venait de s'installer aux Etats-Unis pour tenter de faire carrière dans le cinéma.
D'origine polonaise, elle affirme avoir dit à Harvey Weinstein son âge, 16 ans à l'époque.
La jeune femme, qui voulait devenir actrice et s'en était ouverte à Harvey Weinstein, raconte que le producteur lui aurait proposé de l'emmener déjeuner, pour finalement l'entraîner dans son appartement du quartier de SoHo.
Le puissant décideur d'Hollywood l'aurait alors forcée à le masturber, après avoir, semble-t-il, renoncé à avoir une relation sexuelle, la jeune femme lui ayant dit qu'elle était vierge.
Elle dit avoir ensuite revu Harvey Weinstein à plusieurs reprises, la dernière fois en 2011.
Le co-créateur du studio Miramax lui aurait permis de décrocher un petit rôle dans le film "Le journal d'une baby-sitter" (2007) et l'aurait mis en relation avec l'équipe de l'émission de téléréalité "Project Runway".
Mais il l'aurait aussi harcelée, au point qu'elle aurait souffert d'anorexie et de dépression, assure-t-elle dans le document.
Cette nouvelle victime présumée a rejoint d'autres femmes qui avaient intenté, en décembre 2017, une action en justice contre Harvey Weinstein, mais aussi la Weinstein Company, son ancien studio, ainsi notamment que d'autres dirigeants de la société.
Le document versé mercredi à la procédure civile est ainsi une actualisation de l'assignation initiale, dans laquelle les victimes présumées demandent au juge de valider le principe d'une action de groupe (class-action).
Depuis que le scandale sur les abus sexuels présumés du producteur a éclaté en octobre 2017, plus de 80 femmes --dont des stars comme Angelina Jolie, Gwyneth Paltrow ou Salma Hayek-- ont affirmé avoir été victimes de l'ancien géant d'Hollywood.
Assigné au civil, Harvey Weinstein est également poursuivi au pénal.
Il a été interpellé fin mai à New York et inculpé de viol, d'acte sexuel forcé et de fellation forcée.
L'accusation a depuis renoncé à utiliser le témoignage d'une des trois victimes présumées figurant dans le dossier, tandis que les déclarations d'une deuxième ont été fragilisées par la défense.
Le bureau du procureur de Manhattan Cyrus Vance a reconnu que plusieurs erreurs de procédure ont été commises depuis le début de l'enquête.
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