Les chrysanthèmes ne font plus vraiment recette pour la Toussaint. À Rouen (Seine-Maritime), tout dépend du quartier. Cécile Gille, fleuriste dans la rue Armand-Carel en vend environ 200 sur une courte période mais cette fête est "sans commune mesure avec la Saint-Valentin", assure-t-elle. Certaines personnes âgées viennent toujours chez elle pour fleurir les tombes mais cette plante plutôt bon marché ne fait pas son chiffre d'affaires. "On ne peut pas ne pas en avoir mais on ne marge pas sur ces plantes, il y a trop de concurrence, notamment dans les supermarchés".
Peu de succès en centre-ville
Rodolph Berteloot, qui a sa boutique rue de Martainville, ferme même ses portes au moment de la Toussaint. "Les gens qui vont au cimetière choisissent la proximité, ils ne viennent pas en centre-ville, surtout qu'on n'a pas d'accès voiture".
Pourtant, le spécialiste aime cette fleur qui est d'ailleurs sa préférée. "Elle a une mauvaise image alors que c'est une fleur qui tient bien et qui a beaucoup de possibilités de couleur. En Asie, c'est même une fleur joyeuse, je ne comprends pas qu'on ne l'utilise pas plus en Europe."
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