Dans la nuit du 5 au 6 juin 1944, les paras de la 101ème Airborne sont largués au-dessus de Sainte-Mère-Église (Manche). Un jeune para âgé de 20 ans, Ed, percute violemment le sol de la place de l'église et se fracture la jambe. Près de lui, gît le cadavre d'un soldat allemand, à qui il prend son fusil, que Ed emportera avec lui lors de son évacuation médicale le lendemain vers l'Angleterre.
Les volontés du para respectées
À sa mort, le para fait part de sa volonté que le fusil retourne en Normandie à Sainte-Mère-Église (Manche). Depuis 2011, le fusil passe par plusieurs mains différentes, mais la volonté de Ed est respectée. Charles Derieux commandant de gendarmerie chargé de cette transmission.
Charles Derieux
Pour autant, l'histoire n'est pas tout à fait terminée, selon Marc Lefèvre, président du conseil départemental de la Manche et de l'association qui gère l'Airborne Muséum de Sainte-Mère-Église (Manche)
Marc Lefèvre
Le fusil, un Mauser N° 41 445 D, va être démilitarisé avant d'être exposé dans le musée, au cours de ces prochains mois.
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