300 personnes se sont rassemblées sur l'esplanade Alexandre Lofi, à Ouistreham (Calvados), ce samedi 27 octobre à 13h30, à propos de la problématique de l'accueil des migrants. Une cinquantaine de personnes a répondu à un appel au rassemblement lancé par le parti de France, parti d'extrême droite opposé à l'accueil des migrants. Face à eux, 250 personnes, regroupant habitants de Ouistreham, syndicats, collectifs citoyens, et partis politiques de gauche. Ces derniers sont venus faire front et manifester leur opposition. Pas moins de 30 à 40 policiers ont séparé les deux rangs.
Les défenseurs de l'accueil des migrants à la lumière des fumigènes. - Maëlig Louesdon
Dans une ambiance houleuse, les "anti" et les "pro" ont échangé des slogans et paroles vives, parfois dans un nuage de fumigènes.
Ouistreham, "point de crispation"
Moins nombreux que leurs opposants, les "anti" ont décrit la situation comme "une invasion subie par la France", et ont demandé aux autorités de "ramasser tous les migrants pour les expulser immédiatement".
Face à face houleux à #Ouistreham entre pros et antis migrants. Plus de 250 personnes et un fort dispositif policier ! #Normandie @tendanceouest pic.twitter.com/CWUOsnuRBk
— Simon Abraham (@Simon__Abraham) 27 octobre 2018
Face à eux, les 250 personnes favorables au digne traitement des migrants à Ouistreham et ailleurs ont fait entendre leur voix, plus nombreuses.
"Toute réaction vis-à-vis d'un parti ouvertement raciste et xénophobe comme le parti de la France est nécessaire. Surtout dans un lieu aussi chaud que Ouistreham, un point de crispation, que le parti de France essaye évidemment d'attiser auprès de la population ouistrehamaise", raconte une manifestante politisée à gauche. "Ces gens disent qu'ils en ont marre de voir des gens errer dans les rues ; nous aussi. Il faut les prendre au mot et faire en sorte que les migrants, les exilés, soient effectivement accueillis de manière digne dans notre pays".
Les manifestants des partis d'extrême-droite. - Maëlig Louesdon
Les manifestants courroucés font face aux gendarmes. - Maëlig Louesdon
Des dizaines de forces de l'ordre étaient mobilisés sur place. - Maëlig Louesdon
Trente à quarante d'entre-eux ont fait barrière entre les deux camps. - Maëlig Louesdon
Manifestants et gendarmes face à face. - Maëlig Louesdon
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