Le rituel est toujours le même, lorsque les futures mamans pénètrent dans la petite salle spécialement aménagée avec un petit lit confortable, un écran de télé et un appareil pour faire des échographies. S'allonger, relever le pull ou le t-shirt, puis profiter. Car Aurore Sakhri le martèle, elle "ne fait rien de médical". Mais, à sa manière, elle participe à l'aventure de la parentalité en proposant des séances d'imagerie pour connaître le sexe de l'enfant "un mois avant la deuxième échographie classique" pour les parents pressés ou pour découvrir le visage de l'enfant, grâce à la 3D, vers la fin de la grossesse.
Un service très rare en France
Devenue maman à 22 ans, après des études de coiffeuse, la jeune femme a trouvé sa vocation dans sa propre grossesse. "Quand j'étais enceinte de mon fils, je me suis rendue dans un centre en Belgique et je me suis dit que j'aimerais travailler avec les femmes enceintes." Après une formation spécialisée "pour apprendre à manipuler la sonde et décrypter les images" et l'achat d'un appareil identique à ceux utilisés dans les hôpitaux, elle s'est lancée et a monté son entreprise. Avec succès, grâce au bouche-à-oreille et grâce à l'absence de concurrence. "On n'est plus que huit en France, je crois, et il n'y a plus de centre de formation", explique Aurore Sakhri.
Parfois, les bébés se cachent et ne lui facilitent pas la tâche. Mais elle arrive toujours à ses fins, "en faisant bouger la maman". Après six ans à Rouen, Aurore travaille maintenant de chez elle. Une formule qui lui permet surtout de passer plus de temps avec ses deux enfants. Chaque semaine, elle y reçoit une quarantaine de couples ou de femmes enceintes. Mais Aurore l'assure : "À chaque fois, c'est toujours aussi magique !"
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