Depuis des semaines, le ballet des camions, des tracteurs et des pelleteuses est incessant, le long de l'avenue Jean-Rondeaux à Rouen (Seine-Maritime). C'est précisément à cet endroit, entre le boulevard d'Orléans et le boulevard de l'Europe, que plus de 1 000 tonnes de terre sont amenées chaque jour, pour surélever le terrain et permettre au futur écoquartier Flaubert de se mettre à l'altitude des autres quartiers environnants.
De la terre locale et non polluée
Pas question pour autant de déverser n'importe quelle terre sur ce chantier. "Si on met de la terre polluée, ça va polluer le reste des sols et ça n'aura aucun intérêt", notait Yvon Robert, le maire de Rouen. Coup de chance, un autre chantier pas si lointain regorge, lui, de terre saine inutilisée. Celui de la RN27, qui doit relier Dieppe à l'A29. Autre choix fort pour limiter les allers-retours de camions entre les points de collecte et de déchargement, ce sont des trains qui acheminent la terre au plus près du chantier.
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"Il y a deux rotations de train par jour, et chacun représente l'équivalent de 60 camions. Il y a donc 120 camions en moins sur les routes chaque jour", explique Émilie Rambout, directrice du projet Rouen Flaubert pour Rouen Normandie aménagement. À raison de plusieurs phases, pour laisser le terrain encaisser tout ce poids supplémentaire, le remblaiement devrait prendre fin en août 2019. La construction du premier îlot de logements et de bureaux, appelé Rondeaux B pour le moment, pourra alors commencer à la fin de l'année prochaine.
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