Ce n'est pas la musique la plus répandue. Et c'est notamment pour cette raison qu'Antoine Sergent, originaire de l'agglomération rouennaise (Seine-Maritime) veut partir dans le Caucase pour se perfectionner dans la musique traditionnelle. "Depuis que j'ai rencontré des musiciens tziganes, j'ai eu envie de poursuivre dans cette voie", raconte-t-il.
Une tradition à garder
Antoine Sergent a ainsi formé un duo avec sa compagne, Marion Bretteville, et ils s'apprêtent tous les deux à partir en septembre 2019 dans cette région située entre la Russie et la Géorgie. "Nous avons déjà le contact sur place d'un ami ethnologue et musicologue, explique le jeune homme de 29 ans, il faut garder cette tradition musicale qui se perd."
Sur place, le duo compte observer les conservatoires locaux et "collecter les répertoires pour se perfectionner". "Cette musique est utilisée lors de rites, autour d'une table à la maison, il n'y a pas de concert", poursuit Antoine Sergent. Pendant tout le mois de septembre, ils se déplaceront dans la région entre les grandes villes et la campagne.
Un trajet en voiture
"Nous espérons aussi mettre en place une correspondance écrite entre des écoles du Caucase et une école de la Grand'Mare", espère Antoine Sergent. Le trajet sera aussi une aventure en soi puisque les deux jeunes partiront en Lada, la voiture emblématique de la Russie.
Après leur voyage, les deux jeunes feront une restitution des musiques qu'ils auront découvert au Caucase. - Amaury Tremblay
À leur retour à Rouen, ils feront une restitution des musiques traditionnelles du Caucase adaptées avec leurs instruments (violoncelle, violon et voix) en essayant de "ne pas dénaturer et de coller au plus près de leur culture".
• BONUS AUDIO - Écoutez le reportage de Tendance Ouest :
Le reportage d'Amaury Tremblay
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