C'est le samedi 31 octobre 2015 que le directeur d'une grande surface de Maromme avertit la police quand il voit, sur le parking de son magasin, un groupe d'individus cagoulés qui chargent un caddie rempli de produits alimentaires et surtout des cartons de bouteilles d'alcool. Il a précédemment constaté que la porte d'entrée d'un entrepôt de stockage du magasin avait été fracturée, les voleurs s'étant principalement intéressés à l'alcool qui y était entreposé. Les policiers, arrivés sur les lieux, constatent que les voleurs ont déguerpi mais procèdent à un prélèvement d'empreintes biologiques et digitales sur les objets retrouvés dans les allées du magasin. Celles de l'index et de l'ADN de Giacomo Dalençon, 29 ans, sont identifiées. Le responsable du magasin est entendu pour confirmer les faits et chiffrer le préjudice à 1 200 euros.
"Il fallait bien manger"
Le jeudi 26 mai 2016, le prévenu, entendu dans les locaux de la police, reconnaît immédiatement les faits. Préoccupé par des difficultés financières, "il fallait bien manger", dit-il. Puis il explique avoir sollicité quelques amis pour accomplir son forfait, mais assure que l'opération n'a pas été calculée. Pour le procureur de la République, il semble qu'il y ait eu préméditation, contrairement aux dires du prévenu. Il assure que "ce délit doit être sanctionné". Le casier judiciaire du prévenu mentionne huit condamnations pour vols, outrages et rébellion. Sa défense pense que "des soins sont préférables à l'incarcération". À l'audience du vendredi 19 octobre 2018, le tribunal le reconnaît coupable des faits reprochés et le condamne à une peine de trois mois de prison ferme.
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