Les noms de ses successeurs potentiels noircissent presse papier et internet. On y trouve Antonio Conte (ex-Chelsea), l'actuel sélectionneur de la Belgique, Roberto Martinez, ou encore l'entraîneur de la réserve madrilène, Santiago Solari.
Sans oublier Leonardo Jardim (qui vient de céder sa place à Thierry Henry à Monaco) et José Mourinho, en poste à Manchester United, mais à qui les journalistes ont évidemment demandé s'il serait intéressé par un retour à Madrid, où il a entraîné par le passé (2010-13).
"Non, je suis heureux ici. Je serais heureux de voir mon contrat se poursuivre jusqu'à son dernier jour. J'aimerais rester après la fin de mon contrat", a répondu "Mou", critiqué en Angleterre mais qui a prolongé récemment son engagement avec United jusqu'en 2020.
En attendant, une question prédomine: Lopetegui, 52 ans, va-t-il être évincé deux fois en l'espace d'un peu plus de quatre mois ?
Retour sur ce qui ressemble à un immense gâchis. Le 13 juin, à deux jours de l'entrée en lice de l'équipe d'Espagne au Mondial en Russie, il est démis de ses fonctions. Son crime ? L'annonce de sa nomination à la rentrée au poste d'entraîneur du Real Madrid.
Dans le passé, la Roja a souvent été déchirée par des forces centrifuges alimentées par la rivalité entre les deux grands clubs du pays, FC Barcelone et Real Madrid.
"Vous vous êtes trompés d'endroit"
Alors la fédération espagnole n'a pas voulu jouer avec le feu et a décidé de s'en séparer. Sans que ce choix soit payant pour la sélection, car l'Espagne n'a pu aller au delà des 8e de finale.
Et la situation en club de Lopetegui est aujourd'hui catastrophique: ses Madrilènes n'ont plus gagné depuis cinq matches (quatre défaites et un match nul).
Pour l'instant, le calendrier serré du Real a contribué à sauver la tête de l'ancien gardien de but du club, après une nouvelle défaite subie samedi contre Levante en Championnat d'Espagne (2-1).
Difficile de changer d'entraîneur avant Plzen mardi soir en Ligue des champions et pas facile pour l'éventuel remplaçant de débuter dimanche dans l'atmosphère brûlante du Camp Nou.
Samedi après Levante, Lopetegui était apparu morose et soucieux devant les journalistes. Lundi, il n'avait pas retrouvé son sourire, mais son ton et ses mots étaient un peu plus pugnaces.
"Si vous êtes venus voir un entraîneur abattu et effondré, vous vous êtes trompés d'endroit", a-t-il lancé face aux micros et caméras.
Tension à l'entraînement
"Ne me parlez pas de suppositions", a encore renvoyé le technicien à un journaliste trop insistant sur l'hypothèse d'un renvoi.
"J'ai appris dans ce club à me battre, depuis toujours. C'est l'ADN de ce club et j'ai été marqué au fer rouge. Nous allons nous battre pour renverser la situation. Elle n'est pas rose mais nous avons le temps de changer ça", a-t-il encore martelé.
Malgré tout, certains détails trahissent la tension de l'équipe triple championne d'Europe en titre. A l'entraînement, lundi, le capitaine Sergio Ramos s'en est pris à un jeune défenseur en dégageant avec colère un ballon dans sa direction. Avant de s'excuser sur Twitter ("Je n'aurais pas dû réagir comme ça") alors que l'image tournait en boucle à la télévision...
Pas facile de digérer les départs de l'entraîneur Zinédine Zidane, qui avait besoin de souffler, et de la star Cristiano Ronaldo, qui a rejoint la Juventus...
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