"Dans le bouddhisme, nous croyons que la mort est autour de vous. Chaque pas peut être le dernier", explique la plasticienne Nino Sarabutra, revêtue elle-même d'un T-shirt marqué d'un crâne en son milieu.
Avec cette installation, l'artiste envoie son message au public par leurs plantes de pieds: "Chaque pas peut être le dernier. Si vous voulez laisser quelque chose derrière vous, vous devez le faire aujourd'hui".
Son œuvre "What will you leave behind" ("que laisseras-tu derrière toi") fait partie des dizaines d'oeuvres installées à travers la mégalopole de plus de dix millions d'habitants, dans le cadre de la Biennale d'art qui a débuté vendredi.
Parmi les têtes d'affiche de l'événement réunissant 75 artistes, Marina Abramovich, qui viendra parler de son approche de la performance, ou encore des oeuvres de Jean-Michel Basquiat ou de la Japonaise Yayoi Kusama.
Connue pour son obsession des pois, elle s'est imposée comme une des artistes les plus cotées au 21e siècle.
Dans un centre commercial hyper moderne du centre de Bangkok, elle a ainsi installé des lanternes en gros champignons blanc et rouge, aux faux airs d'amanites phalloïdes flottant au milieu des escalators.
"L'idée avec cette Biennale est de faire de Bangkok une destination liée à l'art", explique Apinan Poshyananda, le directeur artistique de cette Biennale inédite, qui sème ses oeuvres sur une vingtaine de sites, des temples aux centres commerciaux.
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