Des stands, des représentants et employés de la filière et du matériel, pour faire des démonstrations. Un petit village de la propreté avait pris ses quartiers le jeudi 18 octobre 2018, à côté de l'arrêt Théâtre des arts du Teor à Rouen (Seine-Maritime). Une installation tout sauf anodine puisque la date correspondait à la Journée nationale des métiers de la propreté, première du nom.
Travail de l'ombre
Le but de ce rassemblement à un carrefour très passant ? Redorer le blason de professions souvent méconnues et parfois décriées. "Nous voulons mettre en avant nos agents, qui sont la plupart du temps des salariés qu'on ne voit pas, explique Jean-Philippe Daull, vice-président de la Fédération des entreprises de propreté pour la Région Nord, Normandie et Picardie. On dit qu'ils sont souvent transparents, alors qu'ils font un job qui est fondamental pour le bien-être des salariés qui occupent leurs espaces de travail."
Parmi les causes de ce travail de l'ombre, il y a notamment les horaires de travail, tôt le matin ou tard le soir, qui ne mettent pas en avant les professions d'une filière qui pèse 500 000 salariés en France, et qui est en constante recherche de main-d'œuvre. En Normandie, les entreprises n'échappent pas à ces généralités. "Mais il y a quand même quelques spécificités car les agents peuvent être amenés à travailler sur des sites dans le secteur du nucléaire ou dans le secteur pharmaceutique, qui est assez représenté", note Jean-Philippe Daull.
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