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Sotteville-lès-Rouen. Près de Rouen, l'inquiétude monte au sein du fabricant de Kleenex

Les salariés de l'entreprise Kimberly-Clark à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime) sont mobilisés devant leur usine depuis mercredi 17 octobre 2018. Ils demandent des explications sur l'avenir du site qui pourrait être cédé à un repreneur.

Sotteville-lès-Rouen. Près de Rouen, l'inquiétude monte au sein du fabricant de Kleenex
Des salariés de Kimberly-Clark bloquent l'entrée du site de Sotteville-lès-Rouen aux camions de livraison. - Amaury Tremblay

Depuis mercredi 17 octobre 2018, des salariés de l'usine Kimberly-Clark à Sotteville-lès-Rouen (Seine-Maritime) se mobilisent devant les entrées du site. Ils demandent à leur direction des informations sur l'avenir de l'entreprise spécialisée dans la fabrication des célèbres mouchoirs Kleenex.

Une reprise par des financiers

Cette mobilisation fait suite à des informations faisant état d'une possible vente des activités de produits d'hygiène du groupe en Europe. "Le groupe repreneur serait un consortium de financiers dont Goldman Sachs qui serait en train d'étudier une offre de reprise, explique Jean-Claude Cipriano, délégué du personnel, on ne sait pas si notre usine va être fermée ou cédée. Nous avons demandé des informations à notre direction qui est incapable de nous donner quelques informations."

"Tant que nous n'avons pas d'informations, nous continuerons à bloquer", poursuit-il. Une rencontre avec le directeur de Kimberly-Clark pour l'Europe de l'ouest pourrait avoir lieu vendredi 19 octobre 2018. "Ce qu'on craint c'est la fermeture du site mais ça pourrait être une reprise avec un contrôle par une autre entreprise et une casse de l'emploi", poursuit Jean-Claude Cipriano.

Jean-Claude Cipriano

135 emplois à Sotteville

135 personnes sont employées sur le site de Sotteville-lès-Rouen. L'entreprise compte deux autres sites avec un siège à Nanterre (Hauts-de-Seine) et une autre unité de production à Villey-Saint-Etienne (Meurthe-et-Moselle). Cette mobilisation donne écho à une précédente en mai 2018. Les salariés voulaient soutenir des collègues licenciés en Ile-de-France.

En janvier, le groupe avait aussi annoncé une restructuration de ses activités et la fermeture d'une dizaine de sites ainsi que la suppression de 5 000 à 5 500 emplois dans le monde. Sollicitée par Tendance Ouest, la direction de Kimberly-Clark n'a pas donné suite à nos demandes d'explications.

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