La justice donne raison au groupe nucléaire Orano, dans l'affaire qui l'oppose à Greenpeace au sujet des combustibles nucléaires australiens. Le tribunal de Cherbourg (Manche) a intégralement débouté l'ONG, mardi 16 octobre 2018, à la suite de l'audience qui s'était tenue le 25 septembre.
#recyclage des combustibles usés australiens : la #justice donne raison à @Oranogroup et @OranolaHague pic.twitter.com/ELya97yhGI
— Orano la Hague (@OranolaHague) 16 octobre 2018
Greenpeace plaidait pour que Orano soit contrainte de rendre public le contrat dans le cadre duquel elle a reçu des combustibles usés australiens, le vendredi 14 septembre 2018. Une cargaison arrivée par la mer à Cherbourg et qui sera retraitée sur le site de la Hague. L'ONG avait évoqué un stockage illégal de déchets nucléaires étrangers en France.
La question du retour
"Orano se satisfait de cette décision, qui confirme la transparence du contrat qui nous lie à l'Ansto*, signé en 2016" a réagi Mélanie Charles, directrice de la communication d'Orano-La Hague, qui rappelle que le contrat "avait fait l'objet d'un accord intergouvernemental entre la France et l'Australie". Cet accord fixe la date limite de retour en Australie des déchets nucléaires issus de ces combustibles usés à fin 2035.
*Agence Australienne des Sciences et Technologies Nucléaires
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