"Le but c'est de dire qu'on est là, qu'on ne se satisfait pas des mesurettes du gouvernement", expliquait Adeline, venue avec ses collègues du zoo de la Barben pour participer au rassemblement sur le vieux port. Coiffés pour l'occasion d'un bonnet à tête d'ours polaire, ils plaident avec les autres manifestants, en majorité des familles, pour une meilleure protection de l'environnement.
Comme en septembre, quand un jeune Parisien, Maxime Lelong, avait pris l'initiative d'appeler à descendre dans la rue après la démission surprise de Nicolas Hulot du poste de ministre de la Transition écologique, ces marches sont organisées par des particuliers, avec le soutien d'associations. Mais les ONG, syndicats et partis politiques sont appelés à défiler en queue de cortège.
Sous les mots d'ordre "plus qu'une marche pour le climat" et "il est encore temps", ce mouvement citoyen espère dégager "un message clair qui soit audible pour tous" en faveur de l'environnement et encourager le passage à l'action, a indiqué une des bénévoles chargée de la coordination, Danièle Migneaux.
A Paris, en plus de la marche, un "village des initiatives" se tiendra samedi après-midi place la République. Des stands seront animés par des associations, des scientifiques, comme les climatologues Jean Jouzel et Valérie Masson-Delmotte interviendront et un forum sera consacré aux suites du mouvement. Le chanteur Matthieu Chedid et Cyril Dion, réalisateur du documentaire "Demain", sont attendus.
Des rassemblements sont prévus un peu partout dans l'Hexagone, ainsi qu'en Guadeloupe, en Martinique, à La Réunion, en Nouvelle-Calédonie et à Tahiti.
Hors de France, des marches sont prévues à Genève, Luxembourg, Namur, Montréal et Montevideo, selon les organisateurs.
En parallèle, d'autres actions doivent se dérouler à l'étranger à l'initiative de l'association 350.org. Au Japon ou encore en Australie, des copies du dernier rapport du Giec doivent être distribuées à des élus.
Dans ce rapport de 400 pages paru lundi, les experts climat de l'Onu appellent le monde à engager des transformations "rapides" et "sans précédent", s'il veut limiter le réchauffement à 1,5°C. Si les Etats s'en tiennent à leurs engagements de réduction d'émissions de gaz à effet de serre pris dans le cadre de l'accord de Paris en 2015, ce sera +3°C à la fin du siècle, avec la menace d'un emballement climatique.
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