Quinze points pris sur trente possibles, lorsque l'on descend de Ligue 2 et que l'on prétend à une remontée immédiate, est-ce grave docteur ? C'est la question qui a été posée à plusieurs cadres sportifs du projet Quevilly Rouen Métropole, après dix premiers matches de National. Et si tous sont d'accord pour dire que l'équipe peut mieux faire, les avis divergent sur les causes de cette irrégularité.
Parfois agacé par des erreurs de ses joueurs, le coach Manu Da Costa relativise par rapport à l'effectif fortement remanié qu'il a aujourd'hui entre les mains : "On a une ou deux défaites en trop, qui auraient pu se transformer en victoires comme à Laval par exemple où l'on a fait une grosse prestation. J'ai un goût amer sur une ou deux défaites. Mais c'est un début de saison digne de ce que l'on attendait. Pour faire une belle maison il faut d'abord faire des fondations."
La jeunesse, une faiblesse dans l'équipe ?
Du côté des joueurs, le capitaine Stanislas Oliveira pense que l'irrégularité tient plus du ressort mental que technique : "Individuellement, on est plutôt pas mal par rapport aux équipes de National. Mais on a une équipe jeune, on n'a pas assez d'expérience, certains ne jouaient pas l'année dernière… Il faut que la mayonnaise prenne, que certains trouvent le rythme et que l'on apprenne à se connaître !"
Un avis que ne partage pas forcément son coéquipier Louis Souchaud. Le jeune gardien (23 ans), arrivé cet été de Châteauroux, reconnaît que le début de saison de QRM est "mitigé", mais il écarte la cause de la jeunesse. "Je ne pense pas que ce soit une excuse, il ne faut pas se cacher derrière ça ! On a du boulot dans tous les domaines, mais mentalement on a un cap à franchir et je pense qu'une série de victoires pourrait nous faire du bien." Cette série, QRM pourrait la créer en gagnant son prochain match de championnat à Villefranche, le vendredi 19 octobre 2018, et réduire l'écart de 5 points qui sépare les Normands du podium. "On se rapproche au fur et à mesure, donc attention à ceux qui sont devant et qui nous enterrent. Nous resterons là et on leur mettra la pression jusqu'au bout, ça c'est sûr", conclut Manu Da Costa.
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