"Il y aura une rencontre dans les semaines qui viennent avec la Fédération russe d'athlétisme (Rusaf), comme nous l'avons toujours fait, ensuite nous attendrons les recommandations du groupe de travail (chargé d'évaluer les progrès russes dans la lutte contre le dopage, ndlr) puis le Conseil discutera d'une décision à prendre, comme je l'avais prévu", a expliqué Sebastian Coe mercredi soir en marge de la 133e session du CIO à Buenos Aires.
"Mais, oui, une décision sera probablement prise à l'issue de la réunion du Conseil de l'IAAF prévue en décembre à Monaco (les 3 et 4 décembre, ndlr)", a-t-il estimé.
La Fédération russe est suspendue par l'IAAF depuis novembre 2015 et la révélation d'un vaste scandale de dopage et de corruption dans l'athlétisme russe.
L'Agence mondiale antidopage (AMA) a réintégré l'agence antidopage russe (Rusada) le 20 septembre, remplissant l'une des trois pré-conditions établies par l'IAAF pour la réintégration de la Russie, les deux autres étant la reconnaissance par les autorités russes de l'implication de représentants du ministère des Sports dans le système pour couvrir des cas de dopage, et l'accès à la base de données électronique du laboratoire de Moscou.
"Il est très important que les athlètes puissent obtenir des réponses à cette question à la fois simple et très importante: +avez-vous confiance dans le système?+", a ajouté le Britannique, qui estime que seul le temps dira si l'AMA avait raison de réintégrer Rusada, une décision critiquée au sein même de l'Agence mondiale antidopage.
"Les athlètes posent cette question. Donc l'IAAF, l'AMA, le Comité international olympique doivent apporter des garanties aux athlètes propres que le système est propre également", a souligné Coe.
"La philosophie de l'IAAF était très claire. C'était d'essayer de séparer les athlètes propres d'un système contaminé, c'est pour cela que nous avons un statut neutre pour certains athlètes russes", a expliqué Coe.
"Mais évidemment nous devons avoir pour ambition que les athlètes russes puissent de nouveau représenter leur pays", a-t-il ajouté.
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