"La Turquie a rempli ses responsabilités en tant que pays garant", affirme le ministère dans un communiqué. "Dans ce cadre, (...) le retrait des armes lourdes dans la zone démilitarisée d'Idleb s'est achevé le 10 octobre".
Le 17 septembre, la Turquie, soutien des rebelles, et la Russie, alliée du président Bachar al-Assad, avaient conclu un accord pour éviter un assaut du régime syrien contre Idleb, dernier grand bastion insurgé et jihadiste en Syrie, pays en guerre depuis 2011.
L'accord russo-turc prévoyait le retrait avant mercredi par les insurgés et les jihadistes des armes lourdes des secteurs qui feront partie d'une future "zone démilitarisée". Celle-ci, de 15 à 20 km de large, devra séparer les territoires insurgés de ceux contrôlés par le régime.
Rebelles et jihadistes ont respecté ce délai.
Si le retrait des armes lourdes, premier volet de l'accord russo-turc, a été mis en œuvre, la création d'une "zone démilitarisée" ne prendra forme qu'après le retrait des combattants jihadistes de la zone, qui doit avoir lieu d'ici lundi prochain.
En l'absence de toute communication officielle des jihadistes, le doute plane autour du respect de cette deuxième échéance.
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