54 migrants dont 28 enfants ont été provisoirement logés dans le gymnase Ferdinand Beaufils, place du Champs de Mars, à Saint-Lô (Manche). Ces personnes campaient sur des terrains divers, qui sont devenus impraticables, conséquences des fortes pluies de ce week-end.
La préfecture indique que 18 personnes dont six enfants étaient enregistrés en préfecture, mais lundi 8 octobre 2018 les services de la préfecture découvraient 54 personnes dont 28 enfants sur place. " D'où sortent ces nouvelles familles que la préfecture ne connaît pas ? Ont-ils été amenés par des passeurs depuis Caen dans la nuit ? Sont-ils sortis par enchantement de quelque réseau local ? " s'agace le préfet de la Manche, qui rappelle que " malgré les efforts déployés par l'ensemble des services de l'État, les places d'accueil des dispositifs du département ne vont pas se libérer par miracle. Il n'y aura donc aucune possibilité de logement dans ces structures déjà pleines. Des hôtels du secteur, souvent échaudés par quelques expériences regrettables, refusent désormais de louer leurs chambres à L'État. "
Un appel est lancé aux maires des communes de la Manche
Le préfet lance donc un appel à la solidarité des communes qui accepteraient d'ouvrir une structure d'accueil collectif pendant plusieurs semaines, rappelant qu'aucune solution durable d'accueil ne sera acceptée, pour autant certaines personnes, les plus vulnérables, notamment les femmes enceintes et les enfants en bas âge ont été mises à l'abri.
Vérification d'identités et des situations de chaque individu
Mardi 9 octobre 2018, le préfet de la Manche a décidé de vérifier les identités et les situations de chaque personne par la police et les agents de la préfecture, des décisions seront prises famille par famille, le préfet rappelant que " dans plus de 80 % des cas, les ressortissants albanais se voient refuser l'asile par l'OFPRA puis par les magistrats de la Cour Nationale du Droit d'Asile, au bout d'un parcours qui peut durer plusieurs mois selon les difficultés d'instruction du dossier. Ils sont alors 'déboutés' et doivent être reconduits dans leur pays d'origine. "
Ces familles, notamment albanaises, sont donc victimes de passeurs et de filières mafieuses déplore le préfet qui leur fait croire qu'ils pourront s'installer durablement en France en y faisant une demande d'asile.
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