Le rapport présenté le 8 octobre par les experts du climat est encore plus alarmant que les précédentes enquêtes scientifiques : au rythme actuel, la planète atteindra les + 3° à la fin du siècle. Elle dépassera + 1,5° entre 2030 et 2052, ce qui causera des changements "sans précédent et déjà irréversibles".
À la clé : un processus de perte d'espèces animales et végétales ; l'acidification et la montée des océans ; la baisse de productivité du maïs, du riz et du blé ; la chute des ressources en eau ; des menaces inédites sur la sécurité alimentaire et la santé...
La volonté des dirigeants
Les scientifiques du GIEC, Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, ne disent pas que le processus soit inexorable. Mais pour l'éviter il faudrait un effort dont les sociétés pauvres sont incapables, et dont les sociétés riches semblent ne pas vouloir en dépit des discours pleins de bonnes intentions "environnementales". Comment baisser les émissions de CO2 de 45 % avant 2030 ? Réduire fortement la demande générale d'énergie ? Modifier les transports pour les faire passer à 65 % aux énergies "bas carbone" ? Faire le pari de "technologies" supposées régler le problème, relève de la science-fiction. Il faudrait une véritable révolution de la sobriété : ce qui impliquerait l'adhésion des populations autant que la volonté des dirigeants.
Volonté au contre-pied de l'attitude des gouvernements des pays les plus pollueurs ; notamment les États-Unis, dont le président nie l'existence même du problème climatique.
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