Mis sur orbite par deux buts rapides de Karamoh et Kamano, les Girondins n'ont que très rarement tremblé face à des Canaris apathiques, peu concernés par le pressing et en manque cruel d'agressivité sur le porteur adverse, un des chevaux de bataille préféré de son nouvel entraîneur.
Arrivé mardi au chevet du club qui l'a révélé dans les années 80 (93 buts marqués en cinq saisons) en remplacement de Miguel Cardoso qui restait sur un nul porteur d'espoirs à Lyon (1-1), le sorcier franco-bosnien a mesuré l'ampleur du travail qui l'attend pour sortir Nantes, scotché à la 19e place, d'une crise qui perdure.
Le club au scapulaire devait une revanche à son public après son faux-pas jeudi en Ligue Europa contre Copenhague (2-1) hypothéquant fortement ses chances de qualification.
Et comme cette saison, à chaque fois qu'il n'a pas gagné le jeudi en C3, il s'est imposé le dimanche en L1, l'espoir était de mise. Et même renforcé dès la 5e minute par ce bijou de frappe enroulée de Karamoh dans la lucarne opposée de Tatarusanu (1-0).
Miazga, le cauchemar
A peine le temps de s'asseoir que Kamano, si malheureux contre les Danois, vole un ballon à Miazga - en plein cauchemar dimanche - et ajuste le gardien roumain d'une frappe de près sous la barre (2-0, 7e).
Les affaires se corsent ensuite sévèrement pour "Coach Vahid", historiquement maudit en Gironde dès qu'il s'y est présenté sur un banc, que ce soit avec Lille, Rennes ou Paris (0 but marqué, 4 défaites, 1 nul vierge) et qui a dû trouver le temps long devant la prestation d'ensemble des siens.
Pour l'effet psychologique, il repassera. Tout juste, il a vu Sala placer une tête à côté (10e), Diego Carlos deux autres au dessus (78e) et à côté (83e) et Boschilla tenter sa chance de loin (21e, 57e) sans inquiéter Costil vigilant.
C'est pauvre, comme la défense de Miazga avant la pause, obligé de faire faute sur Kamano dans sa surface pour un penalty que le Guinéen, trois jours après son échec européen dans l'exercice, se fait un plaisir de transformer (3-0, 42e) pour porter son total à sept buts cette saison en L1.
Le deuxième acte fut beaucoup moins prolifique entre des Bordelais davantage dans la gestion et des Nantais sans réel sursaut d'orgueil à proposer et guère tranchants pour réduire l'écart. Briand, entré en jeu, aurait même pu creuser un peu plus l'écart sans une envolée de Tatarusanu (76e)...
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