Les lieux accueillent chaque jour 45 enfants. La crèche départementale, installée dans les bâtiments de la cité administrative à Rouen (Seine-Maritime), va fermer en septembre 2019. Ce service s'adresse principalement aux agents du Département et de l'État.
Trouver une alternative
Les bâtiments sont la propriété de l'État qui y mène des travaux, notamment de désamiantage. Il "souhaite reprendre la totalité de ses locaux après travaux, rendant impossible le maintien de la crèche", explique le conseil départemental dans un communiqué.
Il poursuit en affirmant être "dans l'incapacité, dans des délais rapprochés, de trouver 500 m² de locaux aménagés au sein de l'Hôtel du Département". Les familles vont donc devoir trouver, à la rentrée prochaine, une nouvelle solution pour faire garder leurs enfants.
Le Département précise qu'il va aider ces familles pour trouver "des solutions d'accueil alternatives", tandis que le personnel de la crèche "sera accompagné" dans la suite de la carrière professionnelle.
Une aide financière
Le Département annonce aussi vouloir mettre en place une aide financière pour tous les agents concernés par la garde d'un enfant de moins de trois ans. 400 familles sont ainsi concernées. "Le système actuel de la crèche départementale ne répond que très partiellement aux besoins des agents départementaux travaillant à Rouen", précise le conseil départemental.
Les agents situés sur le reste du territoire ne peuvent, en effet, pas profiter de cette structure unique. Cette aide financière répond "à une demande légitime exprimée de longue date par de nombreux agents".
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.
Quelle malhonnêteté de la part du conseil départemental! Comme si d'ici 2021, ils ne pouvaient pas trouver de nouveaux locaux! Cette fermeture est un scandale. Proposer des reconversions délirantes au personnel de la crèche (en hôpital par exemple) ou quelques chèques aux parents pour participer symboliquement mais que très partiellement aux frais de garde en guise de compensation, la blague! Ils n'ont honte de rien!