En épluchant 34 recensements étalés sur deux siècles, entre 1801 et 2008, l’Insee s’est rendu compte que la cité de Guillaume Le Conquérant n’a atteint sa dimension régionale qu’après la Seconde guerre mondiale. “Le rayonnement de Caen sur la Basse-Normandie n’est intervenu qu’à la faveur des Trente Glorieuses (1945-1975), avec notamment l’essor de Renault à Blainville ou de Philips sur le plateau nord”.
Au début du XIXe siècle, la Basse-Normandie est essentiellement rurale. La région passe à côté de la révolution industrielle. Une partie de sa main d’œuvre la quitte pour les grands bastions industriels du Havre (port), de Rouen (textile) ou de région parisienne. En Basse-Normandie, les migrations se font surtout vers Cherbourg et Flers. Caen y perdra beaucoup pour son avenir, des capitales régionales comme Nantes ou Lille prenant déjà une dimension qui dépasse largement leur territoire...
Audio > Jean-Benoît Massif, responsable de l'équipe du recensement historique livre les principales conclusions de cette enquête.
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