Mardi matin, onze personnes ont été interpellées et trois personnes ont été placées en garde à vue après plusieurs perquisitions menées au siège de cette association religieuse et aux domiciles de ses principaux dirigeants en raison de leur "soutien marqué" à "plusieurs organisations terroristes", selon des sources proches du dossier et préfectorales. Des armes et du matériel ont été saisis par les policiers, a précisé l'une d'elles.
"Les fonds et ressources économiques qui appartiennent à, sont possédés, détenus ou contrôlés par les associations +Centre Zahra France+, déclarée le 25 avril 2005 à la sous-préfecture de Dunkerque (...) font l'objet d'une mesure de gel des avoirs pour une durée de six mois", annonce un arrêté des ministères de l'Intérieur et de l'Economie publié au Journal Officiel.
En outre, les fonds de la direction de la sécurité intérieure du ministère iranien du renseignement et de la sécurité ont également été gelés pour six mois, selon la même source.
Le centre Zahra est l'un des principaux centres chiites d'Europe et est soupçonné par les autorités françaises de faire l'apologie de mouvements terroristes comme le Hamas palestinien ou le Hezbollah libanais, des organisations soutenues par l'Iran, selon une source proche du dossier.
Les activités de l'association sont "particulièrement suivies en raison du soutien marqué par ses dirigeants à plusieurs organisations terroristes et en faveur de mouvements prônant des idées contraires aux valeurs de la République", indique la préfecture.
Sur son site internet, l'association "Centre Zahra France" dit avoir pour but "de faire connaître le message de l'Islam à travers le regard du Prophète et de sa famille; de les faire connaître, de traduire leurs pensées et de témoigner de leurs œuvres".
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