Paris rejoint l'Olympique lillois, qui avait réalisé jusque-là le meilleur démarrage de l'histoire du championnat de France avec huit victoires au commencement de la saison 1936-1937. Neymar s'est offert le doublé en fin de match après avoir ouvert le score (22e, 90+2e), Christopher N'Kunku ayant fait le break dès l'entame de la seconde période (46e).
Avec 24 points et un minimum de huit points d'avance déjà assurés sur leurs dauphins au terme de cette 8e journée, les champions de France sont totalement intouchables sur la scène nationale.
Avant l'importante réception de l'Etoile Rouge de Belgrade en Ligue des champions mercredi, Thomas Tuchel a même eu le loisir de laisser Marco Verratti et Edinson Cavani sur le banc, sans que la supériorité de son équipe n'en pâtisse.
Il avait également décidé de relancer sa défense à trois, avec Thilo Kehrer et Presnel Kimpembe pour entourer Thiago Silva, tandis que Marquinhos évoluait en sentinelle. Les jeunes Nkunku et Moussa Diaby avaient pour mission d'animer les couloirs.
Dans cette configuration originale, qui casse la "MCN" mais pas sa puissance offensive, le Paris SG, à l'agressif pressing très haut, débutait fort : Benitez s'opposait aux tentatives de Rabiot (3e) et Mbappé (4e), puis le poteau repoussait la reprise d'Angel Di Maria consécutive à un très bon débordement de Diaby (11e).
Le Gym tentait de répondre du tac-au-tac. D'ailleurs, Areola devait parfaitement sortir dans les pieds de Maolida, qui venait de se jouer de Kehrer (6e).
'Ney' tout proche du triplé
Malgré les arabesques d'Allan Saint-Maximin (21e, 45e) et Youcef Atal (42e) sur le côté droit, le 3-4-3 parisien se révélait bien meilleur que celui entrevu lors de la première période du match contre Angers (3-1, 3e journée) et que Tuchel avait abandonné à la pause.
Cette fois-ci, Nkunku à droite et Diaby à gauche, étaient performants. Tout en puissance et technique, le premier débordait Coly pour servir le deuxième. Puis Diaby décalait parfaitement pour Neymar, chirurgical à 20 mètres pour ouvrir le score (1-0, 22e).
Emmené par un bon Adrien Rabiot, le PSG poursuivait sa démonstration. Mais ne parvenait pas à se mettre à l'abri avant la pause: tour à tour, Di Maria (30e, 45+2) et Rabiot (38e) ne cadraient pas. Neymar, lui, croyait à un doublé sur un service de Mbappé (44e). Mais l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR) intervenait afin d'annuler le but suite à un hors-jeu du Français.
Alors que Patrick Vieira décidait de lancer Mario Balotelli pour la 2e période, Paris ne laissait pas le temps aux Aiglons de rêver à un retour.
Peu après l'engagement, Di Maria lançait Mbappé plein axe. La vitesse de l'ex-Monégasque faisait des dégâts, et si sa frappe était contrée, l'excellent Nkunku reprenait sans contrôle pour faire le break (2-0, 46e).
Le match était donc déjà joué, d'autant plus que Wylan Cyprien, qui n'a toujours pas retrouvé son niveau d'avant sa grave blessure au genou en mars 2017, était exclu à la suite de deux avertissements (45+1e et 59e).
Paris passait à quatre derrière et gérait la fin de rencontre. Parti tout juste hors-jeu, Neymar pensait offrir un but à l'entrant Eric Maxim Choupo-Moting (80e). Puis, la pichenette du Brésilien était sortie par Benitez (85e), tout comme sa tête piquée (90+1)...
Mais le portier niçois ne pouvait rien quand Mbappé et Neymar arrivaient sur lui. Le Brésilien doublait son compteur pour les "stats" (3-0, 90+2e). Car cela faisait bien longtemps que la rencontre était jouée...
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