Mardi 25 septembre 2018, un homme âgé de 57 ans a été jugé par le tribunal de grande instance de Caen (Calvados). Il devait répondre d'arrêt dangereux d'un véhicule (ou de circulation à allure réduite) sans feux de détresse et surtout d'homicide involontaire.
La voiture percute violemment le camion
Le mercredi 18 octobre 2017, le prévenu au volant d'un camion-benne circule sur une route à quatre voies quand il est dépassé par un autre camion. Jugeant que celui-ci se rabat trop vite il lui fait des appels de phare. L'autre, se méprenant, croit avoir un problème à son véhicule et se gare sur la bande d'arrêt d'urgence. Le camion benne arrive alors à sa hauteur et s'arrête sur la voie de circulation. La voiture qui les suit, à 100km/h, ne s'aperçoit pas que le camion est à l'arrêt. Au lieu de se rabattre sur la voie de gauche il percute violemment l'arrière du camion et décède à l'hôpital quelques jours plus tard.
La responsabilité du prévenu reste à déterminer
Le prévenu à l'audience maintient qu'il n'était pas à l'arrêt mais qu'il avait dû ralentir en voyant l'autre camion effectuer une manœuvre de stationnement "Mais même dans ce cas pourquoi ne pas avoir mis vos feux de détresse ?", le questionne le président. "Je n'y ai pas pensé".
Divers témoins attestent que, de loin, rien ne signalait que le camion était soit à l'arrêt soit à une vitesse très modérée. "Le conducteur de la voiture n'avait pas les moyens d'anticiper"
Afin de déterminer la responsabilité du prévenu l'affaire est mise en délibéré au mardi 27 novembre 2018.
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