Ce passionné de Jean-Paul Belmondo a réussi son rêve : mener des enquêtes. Mais pas n'importe lesquelles. Loin des crimes et des délits, Damien Gérard se concentre sur les héritages. Il est généalogiste ou plus communément appelé "chasseurs d'héritiers". Depuis le dimanche 23 septembre 2018, une série de documentaires sur TF1 est consacrée à ce métier. "Le tournage a duré dix mois. Le but est de présenter le métier sous toutes ses facettes", explique le généalogiste caennais.
Un travail profondément humain
Après des études de notaires, Damien Gérard a décidé de se lancer dans ce métier qui le fait "voyager dans l'espace et dans le temps". Depuis 18 ans, il essaie de découvrir les mystères familiaux. "Parfois on arrive dans un univers qu'on ne soupçonne pas". Ses recherches d'héritiers l'ont mené au Vietnam, au Sénégal ou encore au Costa Rica. Le cabinet pour lequel Damien Gérard travaille, Coutot Roehrig, a des bureaux à Caen et au Mans, "nous traitons entre 300 et 400 dossiers par an".
Le plus souvent contacté par des notaires, Damien Gérard essaie de remonter les liens familiaux pour trouver les héritiers non connus de personnes décédées. "Je viens souvent apporter de bonnes nouvelles dans le malheur. Ce n'est pas tous les jours que quelqu'un sonne à votre porte pour vous annoncer l'héritage d'argent ou d'une maison". Ce faiseur de bonnes nouvelles ou cette "bonne fée", comme l'appellent parfois les nouveaux héritiers, pénètre dans l'intimité des familles, souvent éclatée. "C'est un travail profondément humain".
Pratique. Chasseurs d'héritiers sur TF1 tous les dimanches à 13h30
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.
L'activité des généalogistes a toujours bénéficié de la protection du notariat par la justice française. Dans le cas présent, sans discuter du bien-fondé de leur activité, leur facturation aux héritiers n'a jamais été légale. Ceci parce qu'en premier lieu, ces professionnels se soustraient à l'obligation contractuelle que l'article L 441-3 du Code de commerce leur impose. Ensuite, la nécessaire communication du montant successoral par le notaire au généalogiste, puisqu'il exige un pourgentage de l'héritage en paiement de ses ''services'', est une violation du secret notarial ! Mais encore, le contrat ''de révélation'' alors utilisé est strictement interdit d'emploi par le Code de la consommation. Un plongeon dans l'illégalité la plus totale, que viennent protéger des jurisprudences interdites par la loi ! Mais ça, TF1 n'en fera pas mention, ce qui est une forme de complicité comme une autre …