La victime vit en couple à Rouen (Seine-Maritime) avec le prévenu, âgé de 41 ans, et ils ont des enfants en commun. Mais la relation devient conflictuelle lorsque le mis en cause reproche à sa compagne d'avoir repris contact avec son ancien compagnon. Le lundi 31 août 2015, une nouvelle dispute éclate au motif d'échanges téléphoniques avec celui-ci.
Il veut récupérer le téléphone portable de sa compagne, elle se dérobe en se repliant sur le canapé et reçoit une pluie de coups au visage et au corps. Il abuse ensuite d'elle sexuellement. Elle décide de porter plainte le 18 septembre 2015 lorsque le prévenu l'agresse à nouveau alors qu'elle se réfugiait dans sa chambre dont il force la porte. La présente souligne, dans son audition, que les enfants étaient présents lors de cette dispute.
Un profil paisible jusqu'alors
Placé en garde à vue, il ne reconnaît qu'un fait de violence et nie les coups portés dans d'autres épisodes dénoncés. Il admet tout au plus à la barre l'avoir frappée "parce qu'elle se défendait". Un examen médical de la victime révèle un sérieux hématome à l'œil et constate de multiples bleus sur le corps. Elle obtiendra dix jours d'interruption temporaire de travail. Des voisins témoins décrivent un profil paisible chez le prévenu, qui explique longuement que sa compagne était devenue agressive et qu'il se préparait à quitter le domicile. Le procureur de la République note que les faits de menaces et de viol n'ont pas été retenus au dossier, et constate que "le prévenu ne sait pas se maîtriser". En l'absence de défense et compte tenu d'un casier judiciaire vierge, le tribunal le condamne, à l'audience du mardi 18 septembre 2018, à une peine de huit mois de prison avec sursis.
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