Le prévenu, Franck Mohamed, âgé de 38 ans, cumule 26 condamnations à son casier judiciaire pour violences et vols. C'est cinq jours après sa libération de prison qu'il récidive en frappant sa femme. En couple avec elle depuis un an et demi, il la soupçonne de l'avoir trompé et les coups reprennent. Il la bouscule, lui assène des gifles et la frappe au visage.
Craignant les représailles jusqu'alors, la victime se décide à porter plainte le jeudi 18 août 2018 pour coups et blessures. Entendue par les policiers, elle dit que son époux est insupportable depuis sa sortie de prison, ajoutant la prise régulière de cocaïne à la violence. Auditionné à son tour, il dit avoir laissé une somme d'argent à leur domicile de Rouen avant son incarcération, qui a disparu à son retour.
Il s'exprime par la violence
Il réitère les accusations portées à l'encontre de sa conjointe selon lesquelles ses fréquentations adultérines auraient joué un rôle dans la disparition de l'argent laissé au domicile. À la barre, il se contredit en déclarant: "Je ne l'ai jamais frappée, je regrette". Un examen médical constate chez la victime un hématome à l'œil et des traces de coups au corps, lui octroyant trois jours d'incapacité temporaire de travail. Pour le procureur de la République, le passé judiciaire du prévenu ne laisse aucun doute sur ses "velléités à s'exprimer par la violence". Sa défense s'interroge sur la logique d'une nouvelle peine de prison, "qui ne serait pas la solution". À l'issue de ses délibérations, le Tribunal le déclare coupable et le condamne à une peine d'un an de prison ferme, ainsi qu'à son maintien en détention.
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