"Il y aura 300.000 personnes qui n'auront pas à payer cette augmentation de la CSG dans les années qui viennent", a déclaré le chef du gouvernement sur France Inter, évoquant un "effort de 350 millions d'euros" pour les finances publiques.
Cette mesure correctrice avait été annoncée fin mars par le gouvernement, dans un contexte de grogne contre la perte de pouvoir d'achat des retraités. Mais l'exécutif n'avait alors pas précisé la façon dont elle allait s'articuler.
Concrètement, "il faudra être passé pendant deux ans en continu au dessus du seuil arrêté l'année passée pour être frappé par cette augmentation de la CSG", a expliqué jeudi le Premier ministre.
La hausse de 1,7 point de CSG a été votée dans le cadre du projet de loi de finances 2018. L'objectif était de compenser la suppression des cotisations chômage et maladie pour les salariés du privé
Elle s'applique aux retraités dont le revenu fiscal de référence se situe au-dessus de 14.404 euros pour une personne seule, et 22.051 euros pour un couple. Des seuils jugés trop bas par l'opposition.
Selon Bercy, près de 60% des retraités, soit 7,5 millions de personnes, sont actuellement concernés par la hausse de la CSG. Les 40% restants, exonérés de CSG ou soumis à la CSG à taux réduit (3,8%), ne sont pas touchés.
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