La semaine avait été qualifiée de déterminante: les Lyonnais avaient deux rendez-vous majeurs pour sauver leur début de saison. Ils ont au moins rempli (et comment!) la première partie de leur mission grâce à des buts de Cornet et Fekir en première période et une grande solidarité en seconde.
Présent à Manchester, le président Jean-Michel Aulas avait fixé un objectif précis. Une victoire n'était pas exigée contre l'ogre mais, avant le choc contre l'OM dimanche en Ligue 1, il fallait sortir une bonne performance. Et, surtout, y mettre l'envie qu'il n'a pas vu chez ses "Gones" ces dernières semaines.
Encore accroché samedi à Caen (2-2), l'OL a seulement pris sept points pris sur quinze possibles en championnat. "Il n'y a pas de crise à l'intérieur de l'OL", avait-il rassuré avant la rencontre. Il avait en revanche insisté, comme Bruno Genesio, sur le comportement: "L'attitude sera déterminante ici. (...) Si on y associe un résultat, ce sera magnifique."
Et ça l'a été! Face à un City lent et peu inspiré, les Lyonnais ont joué crânement leur chance, plantant les piques quand les occasions se présentaient et surtout tenant bon quand la machine mancunienne s'emballait.
Fekir passeur et buteur
Question sérieux, ils ont aussi été parfaits, avec un pressing très haut impeccable, et une défense Marcelo-Denayer au top face à Jesus et Sterling.
Après quelques minutes de flottement, les champions d'Angleterre semblaient trouver enfin la bonne carburation. La tête de la Laporte touchait le poteau (17), puis Lopes était obligé d'intervenir sur Sterling (20).
C'est alors que la rencontre a basculé. Cornet, parti à la limite, se voyait refuser un but pour un hors-jeu justifié. Mais Lyon ne désarmait pas, démontrant cette attitude tant réclamée par Aulas.
Sur un ballon récupéré haut, Fekir centrait fort devant le but, Delph se trouait au deuxième poteau et Cornet ouvrait le score en croisant sa reprise (26).
Après avoir laissé passer un deuxième orage, marqué notamment par un but refusé pour un hors jeu de Sterling (32), l'OL faisait rugir ses bruyants supporters.
Fekir récupérait un ballon dans les pieds de Fernandinho, s'appuyait sur Depay, puis déclenchait une frappe à ras de terre précise pour doubler la mise (43).
City à l'assaut
Pour Manchester City, c'était la douche froide. Sans imagination, trop facile, le club de Pep Guardiola n'a rien offert ou presque. Et pourtant, Mikel Arteta, présent sur le banc en raison de la suspension du technicien catalan, avait rappelé l'importance du rendez-vous.
Pour grandir, les "Citizens" doivent conquérir l'Europe, après avoir échoué en huitièmes puis en quarts ces deux dernières saisons.
Mardi, Arteta avait loué la "faim incroyable" de ce groupe composé des "meilleurs joueurs du monde": cela ne s'est pas vraiment vu lors de la seconde période.
Menés de deux buts, ils ont certes poussés mais en ordre désordonné. Vulnérable en contre-attaque, ils se sont même faits très peur, sauvés seulement par le poteau sur une accélération magistrale de Depay (60).
Les entrées successives de Sané, Agüero et Mahrez ont tout de même fini par réveiller les "Citizens". Après un slalom, l'Allemand servait Bernardo Silva, qui décroisait parfaitement sa reprise pour réduire l'écart (67).
Mais Lopes en profitait pour sortir un grand match, en s'interposant sur les frappes vicieuses de Fernandinho et Agüero.
Malgré la débauche de moyens, City restait muet (21 tirs). A bout de force, les Lyonnais ont tenu. Une question d'attitude.
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