Le ministre Jean-Michel Blanquer avait annoncé lundi que le nombre de postes diminuerait "au global" de 1.800 en 2019 et que seuls seraient concernés le second degré et les services administratifs.
Avec un budget 2019 en hausse de 850 millions d'euros, il a aussi affirmé vouloir "poursuivre le rééquilibrage en faveur de l'école primaire".
Dans le détail, ce sont en fait 2.600 postes qui seront supprimés dans le secondaire (collèges et lycées), 400 dans les services administratifs, 600 dans l'enseignement privé, a précisé mercredi l'entourage du ministre à l'AFP. Parallèlement, 1.900 postes seront créés dans le primaire.
Ces créations doivent notamment permettre de financer le dédoublement des effectifs dans les classes de CP et CE1 des quartiers défavorisés, qui concernera 300.000 élèves par an à la rentrée prochaine.
Plusieurs membres du gouvernement, dont le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, ont justifié les suppressions de postes dans le secondaire par le besoin de s'adapter à la "démographie scolaire". Mais selon une récente étude de la Depp, l'agence de statistiques du ministère, les effectifs du second degré vont augmenter à chaque rentrée scolaire jusqu'en 2022.
Entre 2019 et 2021, l'augmentation des effectifs sera la plus marquée "avec environ 40.000 élèves supplémentaires attendus chaque rentrée".
A LIRE AUSSI.
Dans une semaine, la rentrée: baptême du feu pour le nouveau ministre de l'Education
Education: des changements en vue dès la rentrée si le programme Macron est appliqué
Rentrée scolaire 2018 : 563 écoliers en moins, 27 fermetures de classes et 8 ouvertures dans l'Orne
Airbus: 3.700 suppressions de postes en raison des baisse de cadences
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.