"Cela ne se fera pas en un jour mais nous devons commencer dès maintenant et travailler ardemment même si cela doit durer deux à trois ans. Nous devons restructurer notre organisation pour les 50 années à venir", a-t-il déclaré depuis l'Elysée devant des professionnels de santé.
"Notre système de santé ne souffre pas d'abord d'un problème de sous-financement. Il pêche par un vrai handicap d'organisation" a déclaré le chef de l'Etat, en présentant son plan baptisé "Ma santé 2022" censée renforcer l'offre de soins.
Pour lui, le modèle d'organisation n'est "plus adapté ni à la demande, ni à l'offre de soins". "L'hôpital concentre les dysfonctionnements et risque l'implosion sans transformation d'ensemble", a-t-il ajouté.
Moins d'une semaine après le plan pauvreté, cet acte II de la rentrée sociale du président comporte une cinquantaine de mesures, dont la suppression de l'emblématique numerus clausus en 2020 et de la première année commune aux études de santé (Paces).
Le plan prévoit un investissement de 3,4 milliards d'euros d'ici 2022.
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