Un projet de la Commission européenne inquiète les autorités françaises. Les nouvelles liaisons maritimes entre l'Irlande et le continent, après le Brexit, favorise pour l'heure largement les ports néerlandais et belges (Zeebrugge, Anvers et Rotterdam). L'enjeu est important puisque les ports situés sur le réseau transeuropéen de transport sont susceptibles de bénéficier de fonds européens pour leur développement.
Les ports français oubliés
Les ports du Havre (Seine-Maritime), Cherbourg (Manche), Roscoff et Brest (Finistère), pourtant en capacité d'accueillir les flux irlandais, ne sont pas concernés par le projet de la Commission. Le gouvernement français est monté au créneau en août 2018. Élisabeth Borne, la ministre des transports, a jugé "inacceptable" la situation. Début septembre, elle a assuré que la France allait "se battre" pour que ses ports aient "toute leur place dans ces nouveaux échanges".
Des négociations toujours en cours
L'Union Européenne a tenté de rassurer la France en indiquant que nos ports n'étaient pas évités et qu'il s'agissait pour l'instant d'une solution d'urgence pour éviter l'isolement économique de l'Irlande. Violeta Bulc, la commissaire aux transports, a proposé de rencontrer Élisabeth Borne dans le courant du mois de septembre 2018 pour apaiser la situation.
(avec l'AFP)
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