Le prévenu, âgé de 37 ans, est un habitué des tribunaux, cumulant 25 condamnations sur son casier judiciaire pour vols, violences et extorsion. Il récidive à l'audience de ce jour mardi 11 septembre 2018, puisque accusé de tentative de vol et dégradation d'un camping car à Saint-Étienne-du-Rouvray (Seine-Maritime). Il s'est installé depuis plusieurs jours dans le véhicule avec sa compagne, après avoir fracturé la serrure de la porte principale et brisé la vitre arrière. Le véhicule stationnait sur le parking d'une école et, dans la nuit du 17 avril 2016, le propriétaire entend une alarme qui se déclenche. Il intervient et découvre le couple qui "voulait simplement dormir", dit le prévenu à la barre, car sa famille refusait de l'héberger. Face à la victime, le prévenu s'enfuit après l'avoir aspergée de gaz lacrymogène. Le propriétaire constate la disparition de quelques objets: jumelles, lampe torche...Et dépose plainte.
Confondu par son ADN
Dans le désordre de l'habitacle, les policiers relèvent les empreintes et traces diverses ainsi que deux téléphones portables, oubliés par le prévenu, sur lesquels figure sa photo. Ils parviennent à retrouver l'auteur des faits grâce à une analyse ADN. Interpellé, il reconnait les faits de vol d'objets qu'il comptait revendre et l'entrée par effraction dans le véhicule. Le procureur de la République, constatant les nombreuses condamnations déjà portées au casier judiciaire du prévenu, déclare: "c'est un délit de trop", tandis que la défense prétend que: "le délit reproché est exceptionnel" dans le cas précis des faits reprochés. À l'issue de ses délibérations, le tribunal le déclare coupable et le condamne à 10 mois de prison entièrement assortis du sursis ainsi qu'à une peine de 210 heures de travail d'intérêt général.
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