Seuls deux des cadors du classement général, le Néerlandais Steven Kruisjwijk et l'Espagnol Enric Mas, ont signé un meilleur "chrono" que Yates, qui a bouclé la distance entre Santillana del Mar et Torrelavega (Cantabrie) avec le 13e temps, à 1 min 28 sec de Dennis.
Le Britannique a du coup repris du temps à plusieurs de ses rivaux directs pour la victoire finale: l'Espagnol Alejandro Valverde (Movistar) a lâché 7 secondes tandis que le Colombien Nairo Quintana a abandonné 42 secondes au maillot rouge, tombant du podium.
Dans la touffeur du nord de l'Espagne, le grand bénéficiaire du jour s'appelle Kruijswijk (LottoNL-Jumbo), désormais troisième du général à 52 sec de Yates, derrière Valverde (2e à 33 sec) et devant Quintana (4e à 1 min 15 sec).
Côté Français, Thibaut Pinot (Groupama-FDJ, 26e de l'étape) n'a pas fait mieux que le Colombien et stagne à la 7e place du général, tandis que Tony Gallopin est revenu dans le top 10 (10e à 4 min 43 sec du leader).
"Je suis quand même rassuré par mon chrono, surtout après une victoire d'étape, il y a toujours un peu de décompression. Donc je suis vraiment content", a réagi Pinot, vainqueur dimanche aux Lacs de Covadonga.
Rien n'est joué
Certes, rien n'est joué avant les deux ultimes étapes de haute montagne en Andorre vendredi et samedi. Mais Yates semble en mesure d'effacer sa désillusion du Tour d'Italie en mai, où il s'était effondré en dernière semaine après avoir longtemps confisqué le maillot rose de leader.
Quant à Dennis, il a confirmé mardi sa suprématie dans l'exercice chronométré sur cette Vuelta, dont il avait déjà remporté le contre-la-montre inaugural le 25 août à Malaga avant de porter le maillot rouge une journée.
Le champion d'Australie de la spécialité (28 ans) a devancé en 37 min 57 sec son coéquipier américain Joey Rosskopf et l'Espagnol Jonathan Castroviejo (Sky), arrivés dans le même temps en 38 min 47 sec, à 50 secondes. De bon augure pour lui avant les championnats du monde d'Innsbruck fin septembre.
"Tout a fonctionné comme prévu", a savouré Dennis à l'arrivée. "Je suis venu ici pour le prologue et ce chrono en vue des Mondiaux. J'ai géré mon effort du mieux que je pouvais."
Toutefois, le rouleur devrait avoir beaucoup plus de mal à briller mercredi car le peloton aborde une 17e étape piège dans les reliefs du Pays basque: six côtes répertoriées sur 157 km et une arrivée au sommet du Balcon de Bizkaia (1re catégorie), dont certaines portions supérieures à 23% seront davantage propices aux puncheurs.
"C'est vraiment une étape du Tour du Pays Basque", a souligné Pinot, allusion à cette course printanière connue pour ses ascensions très pentues. "Ça va être une arrivée qui va faire pas mal de dégats, encore."
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