"Il faut bien reconnaître que dans la vie publique, dans la vie politique singulièrement, +Tourbillon est souvent roi+", a lancé le Premier ministre, paraphrasant le philosophe grec Aristophane, devant les parlementaires LREM réunis en séminaire à Tours.
Fustigeant "le tourbillon de l'actualité, des rumeurs, des petites phrases, des polémiques, des dépêches", M. Philippe a en retour appelé à se "consacrer à l'essentiel".
A savoir le programme de réformes du gouvernement, que le Premier ministre a de nouveau détaillé en s'attachant à souligner la cohérence entre les différentes mesures, pour "une France de l'émancipation et de la solidarité réelle".
"J'entends souvent dire que le gouvernement ne marcherait pas sur ses deux jambes: c'est complètement faux", s'est-il notamment insurgé.
Vantant un exercice "passionnant et exaltant" mais que d'aucuns jugent "difficile", M. Philippe a plaidé pour "rester soi-même", c'est-à-dire "calme et solide".
"On cherchera à enfoncer des coins entre les membres du gouvernement, et, plus incroyable encore, des nuances entre le Président et le Premier ministre. Permettez moi de vous dire que ceux qui s'avanceront dans ce chemin ont intérêt à prendre des provisions, car ils seront bien seuls et n'auront pas grand-chose à se mettre sous la dent", a lancé M. Philippe.
Le chef du gouvernement a également prédit "une année de bagarre" politique, notamment en Europe à l'approche du scrutin de mai 2019.
"C'est la première fois que l'élection européenne posera de façon explicite la question de savoir si nous voulons construire ou détruire l'Union", a souligné M. Philippe.
"Certains essaieront de faire de cette question une question de politique nationale. Certains essaieront de nous faire croire qu'il y a un plan B à l'Europe", a-t-il poursuivi, en référence à La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon.
"Ne nous y trompons pas. La seule vraie question, pour l'Europe, ce sera +to be or not to be+", a-t-il assuré, mentionnant le Brexit.
Juste avant M. Philippe, le patron des députés LREM Richard Ferrand a rappelé que son groupe n'avait "jamais fait défaut" au gouvernement. "Et jamais nous ne ferons défaut", a insisté celui qui devrait être officiellement élu mercredi président de l'Assemblée nationale.
A LIRE AUSSI.
Avec le départ de Castaner, un micro-remaniement se profile
Castaner confirme qu'il est candidat pour prendre la tête de La République en marche
Rendez-vous tous azimuts à Matignon pour réformer la Constitution
Rendez-vous tous azimuts à Matignon pour réformer la Constitution
Faut-il un statut à part pour les sans-papiers ni régularisables ni expulsables?
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.