Ce calendrier, fixé par arrêté préfectoral, concerne la chasse au gibier à poils et à plumes, avec quelques restrictions variant selon les départements pour certaines espèces.
"Le moral est au beau fixe, le grand gibier et le petit gibier seront au rendez-vous", a assuré samedi Henri Sabarot, président de la Fédération de chasse de Gironde, la plus importante de France avec plus de 42.000 chasseurs.
Dans le reste de la France, la chasse s'est ouverte d'abord en Alsace et en Moselle le 23 août et en Corse le 2 septembre.
Elle ouvrira le 16 septembre dans les régions de la Bretagne, Pays-de-Loire, Hauts-de-France, Grand Est, Bourgogne-Franche-Comté, Centre-Val de Loire et Ile de France.
Les chasseurs de dix départements (Manche, Mayenne, Indre-et-Loire, Indre, Cher, Loir-et-Cher, Eure-et-Loir, Orne, Eure, Oise) devront, eux, attendre le 23 septembre pour prendre leur fusil et ceux de la Sarthe le 30 septembre.
Cette ouverture intervient quelques jours après que le président Emmanuel Macron a donné son aval pour diviser par deux le prix du permis national de chasse, qui passera ainsi de 400 euros à 200 euros.
Selon la Fédération nationale des chasseurs (FNC), en 2015, la France comptait plus de 1,1 million de chasseurs pratiquants.
Fin août, la présidente de la FNSEA Christiane Lambert a mis en doute l'efficacité des chasseurs à lutter contre la prolifération des sangliers. "(Il y a) 700.000 sangliers abattus (par an), mais il y en a quatre millions" sur le territoire, a déclaré Mme Lambert, souhaitant "plus de chasseurs, moins de sangliers, moins de dégâts".
Dans le viseur de la présidente de la FNSEA, deux textes approuvés par le Conseil national de la chasse, qui réforment les modalités de la chasse au sanglier.
L'un allonge la période de chasse au sanglier d'un mois, et l'autre retire le sanglier des espèces "nuisibles", ce qui entraîne de facto la suppression du droit pour les agriculteurs de tirer ou faire tirer des sangliers en mars.
Les chasseurs sont pour leur part inquiets des modalités de la nouvelle gestion des espèces chassables.
Dans le cadre de cette réforme, un conseil pour la gestion des espèces, constitué de scientifiques, doit être mis en place dès octobre.
Il devra formuler "un avis et une proposition" au gouvernement. "C'est lui qui décidera du quota et du caractère chassable ou non de l'espèce", a expliqué vendredi Sébastien Lecornu, secrétaire d'État à la Transition écologique.
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