Combien de paquebots ont fait escale à Caen cette année ?
Nous avons accueilli sept paquebots en 2018. La saison est maintenant terminée. En termes de passagers, c'est notre plus grosse année : environ 2500. Nous arrivons à attirer de plus en plus des croisiéristes avec de gros bateaux. Ce qui implique de plus en plus de retombées économiques pour la Ville et pour le Port. C'est intéressant.
Ces touristes sont tout autant des clients potentiels pour les commerces de Caen ?
Tout à fait. Fin août, nous accueillions le Saga Pearl II. Les 450 passagers du navire ont dîné en ville. Les retombées économiques pour les commerçants et restaurateurs de Caen sont très importantes. Sachant qu'en plus, il y a presque autant de personnel d'équipage. Eux, après le travail, sont aussi des clients potentiels pour les commerces. Il ne faut pas non plus oublier les retombées économiques pour le port en lui-même. Il faut remorquer les bateaux de croisière, les amarrer, etc. Toute cette assistance technique, ce sont des rentrées d'argent.
Dernier bateau dans le port, le Laperouse, un navire de luxe. Vous visez les clientèles aisées ?
Oui. Comme nous avons une capacité d'accueil de bateaux moins importante que Cherbourg ou Le Havre par exemple, nous ciblons une clientèle qui a plus d'argent, puisqu'elle préfère voyager sur des bateaux à 200 passagers plutôt qu'à 1 000. Ces bateaux à capacité de 200 personnes, nous pouvons les accueillir. Pas ceux qui en comportent 1000.
Contrairement à d'autres ports, Caen accueille les paquebots directement en centre-ville. Un atout qu'elle met en avant auprès des croisiéristes. - Simon Abraham
Comment réussir à vendre auprès des croisiéristes ?
On a une jolie plaquette (rires). On met en avant la remontée par le canal, qui permet aux voyageurs d'observer le Pegasus bridge ou encore le château de Bénouville. C'est un plus. Ensuite, ils arrivent directement en centre-ville. On leur propose de visiter la ville, les musées, les plages du Débarquement. On met en avant le côté historique. Pour les sportifs, on met même en avant le terrain de golf de Caen ! On essaie de proposer des choses différentes des autres villes d'accueil.
Un amarrage directement en centre-ville, c'est presque unique ?
Ce n'est pas le cas des autres villes, qui accueillent dans des zones portuaires, en effet. Elles sont moins fun ! La zone amarrage à Caen est en cours d'amélioration avec le réaménagement de la Presqu'île. Et puis, on voit vraiment le centre-ville du quai ! les touristes sont directement plongés dans le décor.
Quels seront les objectifs pour la prochaine saison ?
Morgan Pravos, qui travaille à l'Office de tourisme à Caen, est notre référent croisière. Il voyage partout dans le monde pour vendre la ville de Caen aux croisiéristes et faire venir de nouveaux bateaux. Notre objectif est d'arriver à quinze bateaux l'an prochain. Certains sont déjà fixés, mais il faut attendre la confirmation des armateurs.
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