Faire baisser le chômage des jeunes. C'est une obsession pour le Conseil régional de Normandie. En 2017, les entreprises avaient dû expliquer leur besoin en main-d'œuvre, des ambassadeurs volontaires servaient de facilitateur entre les chefs d'entreprise et la région. L'objectif était d'adapter la formation par bassin d'emploi, aux attentes des entreprises locales.
Un an plus tard…
Un an plus tard, jeudi 6 septembre 2018, une délégation du Conseil régional est venue présenter l'adaptation de l'offre de formation professionnelle sur ce secteur sur le bassin du pays d'Alençon pour répondre aux attentes des employeurs. Le jeudi matin à l'IFSI (institut de formation en soins infirmiers), à la mi-journée au centre d'apprentis 3IFA, puis à l'entreprise Vitraglass.
Du concret
Sur le bassin d'Alençon c'est, par exemple, la mise en place d'une formation "assistante de vie aux familles" par apprentissage à l'Irsap. C'est aussi des formations au BTP-CFA, ou encore en plasturgie. Globalement sur la Normandie c'est 8500 places de formation pour les demandeurs d'emploi et 1000 places supplémentaires en formation initiale, sur des métiers qui trouvent des débouchés dans les entreprises locales. David Margueritte, vice-président du Conseil régional de Normandie en charge des questions de formation :
David Margueritte
Outre la volonté politique, il reste désormais à convaincre. D'une part, les entreprises à signer davantage de contrats d'apprentissage. D'autre part, les jeunes Normands à s'orienter vers des métiers dont il faut peut-être travailler à faire évoluer une image désuète.
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