L'autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait déjà reçu 13 000 contributions du public, avant de rendre son avis sur le couvercle et le fond de la cuve de l'EPR de Flamanville (Manche), à l'automne 2017. Un an plus tard, les internautes sont cette fois invités, jusqu'au lundi 24 septembre 2018, à participer à une consultation sur la mise en service de la cuve et son utilisation.
Anomalie sur le fond et le couvercle
Cette pièce est controversée en raison d'une concentration en carbone plus importante qu'attendue dans l'acier qui compose le fond et le couvercle. Malgré cette anomalie "les propriétés de ténacité sont suffisantes pour prévenir (...) le risque de rupture brutale du fond et du couvercle de la cuve", estime l'ASN dans le projet consultable par le public.
Cependant, dans son avis d'octobre 2017, l'ASN avait estimé que la cuve pouvait être autorisée, à condition que des contrôles soient effectués pendant son utilisation. Ces contrôles n'étant pas réalisables sur le couvercle actuel, le gendarme du nucléaire a demandé son remplacement avant 2025.
L'EPR doit démarrer officiellement fin 2019, avec sept ans de décalage sur le planning initial. Son coût est aujourd'hui estimé à 10,9 milliards d'euros.
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Ces contrôles n'étant pas réalisables sur le couvercle actuel 2025
sept ans de décalage pour le projet et 10,9 milliards d'euros surcoût.
Les milliards manquent pour le développement des énergies renouvelables
qui vont créer 500 000 emploies la question des déchets aucune solution dans le monde. Le nucléaire n'est pas propre il faut changer le cap. Non au EPR Quand le gouvernement trouve le courage de prendre des décisions responsable sans d'être guider par le lobby.