Lors de la prochaine rentrée scolaire, les écoliers rouennais pourraient changer de rythme. Où en est la consultation menée par la municipalité ?
"Un peu plus d'un millier de parents, une centaine d'enseignants et une dizaine de personnels ont répondu au questionnaire que nous avons soumis sur leurs attentes pour la rentrée 2019. Elles sont différentes selon les points de vue. Un peu moins de la moitié souhaite le retour à la semaine de quatre jours d'école, tandis que les autres penchent pour rester à quatre jours et demi le mercredi ou le samedi, voire sur une autre solution : cinq matinées et trois après-midi."
"À partir de là, une consultation sera lancée à la mi-octobre. Les parents, les enseignants et le personnel, soit un peu plus de 10 000 personnes, seront invités à voter par correspondance grâce à du matériel qui leur sera adressé. D'ici le mois de novembre, les parents sauront quel rythme sera appliqué à la rentrée 2019."
Yvon Robert sur les rythmes éducatifs
Quel premier bilan tirez-vous après avoir confié la gestion du stationnement sur la voirie à une société publique locale ?
"Avec les nombreux travaux, il est difficile de connaître l'impact qu'ont eu les changements sur le stationnement vis-à-vis de la présence des voitures en ville. Globalement, la recette est la même qu'avant. L'automatisation des contrôles va entrer en vigueur pour augmenter la performance dans le souci d'améliorer le fonctionnement de la ville. Tout le monde veut pouvoir venir en ville en voiture, même s'il faut inciter la population à emprunter les transports en commun. Une période de test de la voiture à lecture automatique de la plaque d'immatriculation sera menée en septembre et octobre."
Yvon Robert sur le stationnement
Comment régler les problèmes de parking autour du CHU ?
"Il y a besoin, au CHU, de transports en commun performants et de parking. Compte tenu du développement du CHU, nous avons besoin de développer le stationnement. Il faut que dans les trois ou quatre ans, nous ayons résolu ce problème. Pour agrandir le parking, il faut déplacer le Samu et donc lui trouver un nouveau lieu. Pour les transports en commun, l'une des pistes est aussi de prolonger la T4 jusqu'au CHU. C'est la prochaine étape."
La propreté dans les rues est une des préoccupations des Rouennais. Comment lutter contre les dépôts sauvages et l'incivilité de certains ?
"Je suis en colère contre quelques centaines de personnes qui affichent un mépris total à l'égard de leurs concitoyens. 90 à 95 % de la population respectent la propreté des rues. Je constate que les poubelles que nous avons installées un peu partout fonctionnent très bien, elles sont pleines avant le passage des équipes de ramassage. Ce n'est pas normal que les personnes qui ne font pas attention, on les laisse sans sanction. Le renforcement des sanctions est donc une évidence."
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Depuis le mois de mai, un bâtiment appartenant à la Ville est occupé par des migrants rive gauche. Leur expulsion a été ordonnée par décision de justice, comment jugez-vous la situation ?
"Dans cette ancienne résidence, nous avons diagnostiqué d'importants problèmes depuis longtemps dont la présence d'amiante. Nous avons donc décidé de le désaffecter et de le vendre. Il était impossible de continuer à l'occuper. J'espère que les personnes qui sont rentrées dedans soient parties avant le 15 octobre, pour que l'évacuation se fasse sans intervention de la police. Je souhaite trouver, d'ici là, avec l'État, des solutions pour que cela se passe en bonne intelligence."
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Parmi les projets à venir figure la création d'un casino dans l'ancien Chai à vin. Pourquoi accueillir une telle activité dans la Ville ?
"Il s'agit d'abord et avant tout d'un projet économique et touristique. Mon souhait reste de développer la ville et l'emploi. Le Chai à vin, fermé depuis 40 ans, a été squatté et vandalisé mais nous ne voulons pas le détruire. J'ai accueilli ce projet de rénovation avec de la satisfaction pour contribuer au développement de la ville. Mais je ne veux pas que la Ville dépense quoi que ce soit dans ce projet. Nous devons garantir qu'il n'y ait aucun risque financier pour la Ville."
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Dans 18 mois se tiennent les élections municipales. Comment voyez-vous votre succession à la tête de la Ville ?
"C'est une tâche exaltante que d'être maire d'une ville, c'est la fonction que je trouve la plus extraordinaire. Mais je suis dans une logique définie. Je serai un acteur des prochaines élections municipales, j'appartiens à une organisation politique. Je continuerai à la soutenir et je souhaite que mon successeur soit membre de mon parti. Je ferai tout pour cela. Il y aura un ou une candidate socialiste à la mairie de Rouen."
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