Des écoliers du Pays de L'Aigle (Orne) se retrouvent privés de transport scolaire après que les écoles aient décidé, comme c'était le cas il y a encore trois ans, d'être en 2018/19 sur des semaines de quatre jours de classe, au lieu de quatre jours et demi.
Un surcoût de 200 000 euros
L'inspection d'académie pourtant avait tiré la sonnette d'alarme dès le mois de janvier 2018 : ce changement imposerait de remettre six bus de transport scolaire sur la route, pour 200 000 euros annuellement : c'est insupportable financièrement, a estimé le Conseil départemental.
Impossible de gagner du temps le midi
Avec cette semaine de quatre jours, c'est aussi la pause du midi qui ne dure plus qu'une heure et demie : c'est insuffisant, ont jugé les syndicats d'enseignants, que le Conseil départemental accuse de ne pas accorder de dérogation.
Suppression d'arrêts des autocars
Suite à une réunion en juin 2018, pour harmoniser les transports scolaires entre les écoles, collèges, lycées, le département n'a conservé des arrêts de bus que dans les bourgs et a donc supprimé les arrêts dans la campagne.
74 enfants sont désormais privés de transport scolaire. Jean Sellier, président de la CDC des Pays de L'Aigle estime être pris en otage. Il interroge aussi sur l'équité de traitement entre les différents territoires ornais :
Jean Sellier
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