Le jeune demandeur d'asile débouté, qui affirme être afghan mais dont la nationalité n'a pu être établie avec certitude, risquait jusqu'à 15 ans de prison dans ce procès qui s'est déroulé devant le tribunal de Landau, dans le sud-ouest de l'Allemagne près de la frontière française.
Il avait tué fin 2017 son ex-petite amie dans une supérette de la ville de Kandel de plusieurs coups de couteau à pain, acheté sur place.
Il a reconnu les faits et exprimé des remords durant l'audience. L'accusation estime que jeune homme arrivé seul en Allemagne a agi par "jalousie" après que l'adolescente l'eut quitté.
Identifié comme Abdul D., le jeune demandeur d'asile a comparu devant une juridiction pour mineurs et du coup à huis clos, car il a affirmé avoir eu 15 ans au moment des faits. Un expert a évalué, lui, son âge à entre 17 et 20 ans.
L'extrême droite allemande a pris prétexte de cet homicide pour dénoncer depuis des mois la criminalité des migrants en Allemagne et dénoncer la politique d'Angela Merkel à leur égard, en organisant rassemblements et campagne d'affiches.
Elle le fait aussi depuis une semaine dans la ville de Chemnitz dans l'ex-RDA, suite à la mort d'un Allemand de 35 ans, tué de plusieurs coups de couteau.
Dans cette affaire, la justice a arrêté un demandeur d'asile irakien et un complice présumé syrien.
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