L’auteur de ce "chat poché" se nomme Oré. Il est graffeur et passionné de peinture depuis vingt ans. Son regard sur le milieu urbain, aiguisé par des années de création sur les murs de nombreuses villes, s’est développé très tôt. "Déjà, à 15 ans, j’étais attiré par le graffiti. C’est le plaisir de travailler l’écriture et la lettre qui m’a poussé à pratiquer cette activité. Cela découle aussi d’un grand travail d’observation".
Aujourd’hui, ce moyen d’expression lui "permet de produire un acte artistique et politique, d’avoir une certaine emprise sur son environnement". C’est aussi l’occasion, pour l’artiste, de mettre l’art à disposition de tout public, au sein même de l’espace urbain. Aujourd’hui, il travaille entre autres sur les projets collectifs de "la Sauce aux arts", association caennaise qui réunit graffeurs, photographes, slameurs… et a pour but de produire des spectacles vivants.
Chat poché
Grâce à ses fresques et à ses collages, le graffeur lie le voyage à la peinture. Beaucoup de ses travaux représentent le Quetzalcóatl, symbole énigmatique qui désigne en indien un dieu de la mythologie précolombienne chez les Mayas et les Aztèques. "En fait, c’est un serpent à plumes. Je l’ai découvert au cours d’un de mes voyages au Mexique. Depuis tout petit, je suis très attiré par l’Amérique Latine, j’ai toujours eu envie d’y aller et j’aime parler espagnol".
Le chat poché est un projet quelque peu différent : "Mes enfants voulaient un animal de compagnie. Lorsque nous l’avons eu, j’ai eu envie de le peindre. Mais il n’y a qu’à Caen que vous pourrez le rencontrer…"
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