Brancardier pendant ses quinze premières années au service du CHU, il est devenu "liftier" au début des années 90. A son actif désormais, des milliers d’heures de vol, dans l’ascenseur n°10 de l’hôpital régional.
Réservée aux services, en priorité pour les urgences et les blocs opératoires, cette boîte métallique d’à peine 5m2 est devenue au fil des années une sorte de bureau pour lui. Les plus jeunes brancardiers le saluent régulièrement d’un très amical "Tonton Alain". Les autres évoquent volontiers avec lui les derniers résultats sportifs, les projets de vacances ou la forme du moment. Cette bonne humeur n’affecte pas le professionnalisme de cet ancien vainqueur des 20 km de Caen en 1986, toujours à l’écoute de l’interphone. "Un brancard au 20 s’il te plaît". En quelques secondes, il lui faut analyser les priorités. "Parfois, des médecins me reprochent de ne pas être arrivé plus tôt, mais c’est qu’il y avait une urgence plus urgente", assume-t-il. L’essentiel, c’est d’anticiper". L’activité est permanente. Le strapontin flanqué contre la paroi ne sert finalement à rien.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.