Dimanche, peu après midi, le président du Stade Rennais Olivier Létang était rayonnant: "Dans l'histoire du Stade Rennais, est ce qu'il y a eu beaucoup de joueurs de la qualité d'Hatem, avec ce parcours, qui sont arrivés dans ce club ? Je ne pense pas".
Cet été, Rennes a réussi à attirer quelques uns des joueurs les plus sollicités dans l'hexagone et au-delà.
"Ce que je veux, c'est que tous les supporteurs du Stade Rennais soient fiers de cette équipe. Il me semble qu'avec le mercato qu'on a réalisé, nos supporteurs peuvent être fiers", s'est encore rengorgé le dirigeant.
Un vrai succès personnel pour l'ancien directeur sportif du PSG qui a, en l'espace de neuf mois, chamboulé sans heurt un club sur lequel le regard est en train de changer.
"Rennes est rentré dans une nouvelle dimension", a même jugé Ben Arfa, qui avait failli venir à Rennes à l'âge de 15 ans, avant d'opter finalement pour Lyon.
"Aujourd'hui, Rennes ne fait pas partie des tous premiers clubs, mais de l'intérieur on dirait un grand grand club. C'est des détails, mais c'est ça qui fait la différence. Je suis vraiment impressionné par l'intérieur du club", a assuré le joueur, qui n'a pas caché non plus ce que sa venue doit à sa relation personnelle avec le dirigeant.
"C'est quelqu'un que j'apprécie beaucoup parce qu'il est très pro et il a un cocktail... Je ne sais pas comment vous expliquer. Il a l'humain, il a le professionnel et c'est très rare dans le football aujourd'hui. Je pense qu'aujourd'hui le Stade Rennais a beaucoup de chance d'avoir un président comme ça", a raconté l'attaquant.
Les yeux rivés sur le Top 5
Et même si Rennes a moins dépensé en achat que l'an dernier, marqué par les 17 millions d'euros déboursés pour faire venir Ismaïla Sarr, l'arrivée de Ben Arfa, après celles de Grenier et de Niang, - sans oublier Jordan Siebatcheu, Jakob Johansson, Damien Da Silva ou Romain Del Castillo - concrétisent un nouvel effort de la famille Pinault, propriétaire du club.
"Je pense que tout supporteur rennais aujourd'hui peut remercier la famille Pinault d'être propriétaire du Stade Rennais et de montrer l'ambition qui est la leur", avait jugé l'entraîneur Sabri Lamouchi samedi.
Au total, ce sont 28 mouvements - départs et arrivées, dont certaines "payantes" avec les résiliations de contrats d'indésirables comme Morgan Amalfitano et Clément Chantôme, - qui ont rythmé l'été breton.
"On a un effectif qui ressemble un peu plus à ce qu'on souhaitait mais de l'avoir aujourd'hui un peu plus étoffé donne à l'entraîneur que je suis des solutions supplémentaires", a poursuivi Lamouchi.
De quoi largement faire oublier le départ de Wahbi Khazri, mais surtout de quoi faire monter la pression sur Rennes qui ne peut définitivement plus cacher ses ambitions.
"La déception, c'est si on ne sort pas de cette poule", avait ainsi lâché Lamouchi au sujet du tirage de la Ligue Europa qui place les rouges et noirs avec les Ukrainiens de Kiev, les Kazakhs d'Astana et les Tchèques de Jablonek dans le groupe K.
Et en championnat, avec un tel effectif, difficile de ne pas fixer l'Europe comme objectif. À défaut de vraiment rivaliser avec Monaco, Marseille ou Lyon, Rennes a les yeux rivés sur le Top 5.
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